Messali Hadj , déclare lors de son procès, qu’il continuera à défendre la cause nationale.
Considéré comme le père du nationalisme Algérien, Ahmed Messali de son vrai nom, migre à Paris après la Première Guerre mondiale. Il y fréquentera le Parti communiste français avant d’être élu secrétaire général de l’Étoile nord-africaine (ENA), créée en 1926. Il y dénoncera l’arbitraire dont est victime le peuple algérien et pose le problème de l’indépendance nationale.
L’ENA est considérée comme le point de départ du courant pour l’unité et l’indépendance de l’Afrique du Nord. Elle deviendra quelques années plus tard (1933) la glorieuse étoile et son nouveau programme, dicté par Messali el Hadj est d’inspiration démocratique et socialiste. Il énonce pour principes directeurs : la réforme agraire, l’unité Nord-Africaine, le respect de l’islam et la lutte pour l’indépendance nationale.
Par ce programme, Messali s’affirme définitivement comme dirigeant politique, et dès lors, l’intérêt des autorités Françaises pour ses activités, ira croissant. Il sera noté dans un des rapports de police le concernant : « En fait, l’E.N.A. se confond avec la personnalité de Messali el Hadj.»
sources :
- Liberté, du 1er juin 2013
- le monde diplomatique
- Algérie-monde.com
- Mohammed Harbi, « La guerre a commencé à Sétif ».