Ça ne marche ni hiver ni en été et encore moins au printemps ou en automne Oran malade de ses élus

Ça ne marche ni hiver ni en été et encore moins au printemps ou en automne Oran malade de ses élus
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On devrait penser à créer une cinquième saison pour espérer un jour voir les élus, responsables d’Oran, travailler. Eh oui, parce que les choses et les événements nous ont prouvé que ça ne marche ni en été ni en hiver et encore moins en automne ou au printemps.On avait bien espéré vivre une saison estivale dans la joie, tellement on nous avait gargarisés de promesses.

Les sommes consacrées pour cette période donnaient le tournis et l’espoir était permis, puisque devant autant d’argent public, les problèmes ne devaient pas résister. Malheureusement et comme le dit si bien l’adage de chez-nous (lidamet aad’tou damet saadtou) (traduisez littéralement celui qui perpétue ses faits et gestes perpétue son bonheur).

L’été, les familles l’ont vécu en subissant la dure loi des m’targuia et des plagistes qui leur ont ôté même la saveur d’une journée passée à la plage avec les enfants.

Ces familles ont bu le calice jusqu’à la lie. Imaginez le joyau de Aïn El-Kerma, un site qui fait saliver les opérateurs du tourisme mais qui est délaissé par les responsables de la commune qui ont fait tout un boucan pour annoncer l’acquisition de cribleuses de sable qui ont disparu comme par enchantement, le laissant aux détritus jetés par les estivants et autres campeurs qui ont choisi ces lieux pour fuir la monotonie de la ville.

LG Algérie

On vient nous pérorer aujourd’hui, pour annoncer que le sable de cette plage est propre et qu’il était régulièrement entretenu. De qui veut-on se moquer ?

Nous habitons Oran et on n’a pas de cité (au lieu de patrie de rechange, pour ne pas paraphraser Dr Saadi). Nous fréquentons cette plage depuis des années et toutes les améliorations promises n’ont jamais été concrétisées.

De plus, on avait appuyé notre article par des photos prises la matinée et qui montrent que le sable de la plage n’a pas été battu par les cribleuses et que le site ne disposait d’aucun espace pour les sanitaires ou pour le dépôt d’ordures. De qui se moque-t-on alors, quand on veut, vaille que vaille travestir la réalité des choses ? Nous habitons Oran, les quatre saisons que le bon Dieu a créées.

Notre souhait est de la voir propulsée au rang de grande métropole. Mais forcément, quand on voit comment elle est martyrisée par ceux qui sont censés l’accompagner dans cette mue, on se dit que ce vœu du wali restera au stade d’un espoir qui ne verra jamais le jour par la faute de ces élus responsables impotents.

Rien ne marche à Oran. Eté comme hiver, la cité est en panne. Qu’on ne vienne pas nous dire le contraire, car ceux qui sont censés nous assurer des vacances de rêve et d’y veiller surtout, choisissent les rives de l’autre bout de la Méditerranée pour passer leurs vacances et fuir leurs responsabilités. M. le wali, tancez-les, secouez-les, remettez-les au travail car le rêve que vous dessinez pour Oran, se transformera en cauchemar par leur faute.

Comment expliquer alors, qu’un élu ayant eu vent de la prétendue volonté de la wilaya de réquisitionner une villa, bien de la commune, pour la transformer en résidence d’hôte, a abandonné ses obligations pour suivre personnellement les travaux d’entretien, non pour concrétiser le projet envisagé par la wilaya, mais pour s’y caser en attendant des jours meilleurs.

Cet élu s’est délié de toutes ses obligations au moment où Oran subissait de plein fouet les inondations pour rester auprès des peintres, occupés à donner les derniers coups de peinture à la façade de la maison, avant de pouvoir s’y installer.

Les histoires des élus et leurs élucubrations ne nous intéressent pas. Nous ne sommes contre personne et notre seul souci est l’intérêt d’Oran, la ville qu’ils n’ont pas appris à aimer ni à chérir.

Nazym B.