Busquets «Ne pas laisser à Sneijder le temps de penser»

Busquets «Ne pas laisser à Sneijder le temps de penser»

36600_news.jpgMarchena «Attention aux contre-attaques mortelles des Néerlandais.»

Le milieu de terrain de la sélection espagnole, Sergio Busquets, estime qu’il ne faudra pas laisser au meneur de jeu des Pays-Bas, Wesley Sneijder, «le temps de penser, sinon il peut mettre de bons ballons», en finale du Mondial-2010 ce dimanche 11 juillet 2010 à Johannesburg.

Comment peut-on arrêter un joueur comme Sneijder ?

C’est un grand joueur, il l’a montré dans toutes les équipes où il a évolué et surtout cette année à l’Inter. On essaiera de l’arrêter comme n’importe quel adversaire, en étant solidaires, en restant groupés. Il ne faut pas qu’il ait le temps de penser, sinon il peut mettre de bons ballons pour ses attaquants ou n’importe quel joueur dans une situation dangereuse pour nous. Mais il faut aussi s’occuper des autres joueurs.

Comment jugez-vous l’influence néerlandaise sur le style espagnol ?

Je peux parler seulement de Van Gaal et Cruyff (anciens entraîneurs du FC Barcelone). Ils ont fait un très bon travail, ils ont sorti des joueurs du centre de formation. Rijkaard (ancien entraîneur) a lancé le 4-3-3 (sic), c’est lui qui a commencé ce système au club (le FC Barcelone) et la philosophie retrouvée en sélection, ça a aidé.

Selon vous, les Pays-Bas vont-ils vous attendre dans leur camp ?

On a rencontré tous les styles, avec des adversaires qui attendaient comme la Suisse, d’autres qui pressaient comme le Chili et le Paraguay. Les Pays-Bas proposeront leur jeu, chacun joue sur ses bases. Tous les matches sont difficiles et différents. Contre le Portugal (1-0 en 8es de finale), on a fait un grand match, mais il y avait de la qualité en face. Contre le Paraguay (1-0 en quarts), ils ne nous ont pas laissé respirer en première période et ça a été mieux après. L’Allemagne joue un jeu plus offensif et ça nous a favorisés un peu.

L’Espagne a-t-elle le même niveau qu’à l’Euro-2008 ?

On ne peut pas comparer les matches et les compétitions. Il y a toujours la colonne vertébrale, mais je ne veux pas comparer. Le foot continue et est toujours plus difficile. La sélection a atteint un bon niveau et fait un bon tournoi. On a fait notre meilleur match contre l’Allemagne et j’espère que le meilleur est encore à venir.

Comment vous sentez-vous personnellement ?

Très bien ! Je suis encore très jeune et je me sens tous les jours de mieux en mieux. Je partage des entraînements avec de grands joueurs et je suis très content de mon rendement. Mais l’important, c’est l’équipe : sans l’aide de mes coéquipiers, je ne serais pas à ce niveau.

Marchena «Attention aux contre-attaques mortelles des Néerlandais»

Le défenseur central Carlos Marchena, titulaire en équipe d’Espagne à l’UEFA EURO 2008, mais remplacé depuis par Gerard Piqué, a estimé hier que les Pays-Bas effectuaient des «contre-attaques mortelles», à deux jours de la finale de la Coupe du monde de la FIFA 2010.

«Ils ont beaucoup de points forts : ils défendent bien, ils ont un grand gardien. Au milieu, leurs joueurs ont un gros volume de jeu, et devant, ils marquent beaucoup, et leurs attaquants sont très rapides, avec des contre-attaques mortelles», a-t-il déclaré en conférence de presse. Interrogé sur la différence qu’avait la Roja actuelle avec ses devancières, Marchena a répondu : «Il y a eu de grandes équipes et de grands joueurs par le passé, mais peut-être que cette formtion a réussi à jouer le plus en équipe, ce qui a fait qu’on arrive à un moment très bon et historique, et j’espère que le meilleur est encore à venir. La chance n’a pas toujours été de notre côté, nous avons vécu de grandes déceptions sans les mériter, et peut-être qu’aujourd’hui tous ces moments amers sont en train de se retourner.»