Drame du 5-Juillet : Non-assistance à personne en danger
“Les fissures apparentes des tribunes du 5-Juillet étaient visibles, sauf pour ceux qui ne voulaient pas voir”, dixit un responsable du CTC qui fait référence, à l’appui, à un rapport vieux de plusieurs années de son organisme sur les dangers qui guettent le temple du 5-Juillet. Sur les réseaux sociaux, de simples citoyens font du reste circuler des photos pointant du doigt ces mêmes fissures qui auraient dû sonner l’alerte. Mais rien n’y fit.
La direction de l’OCO, avec ses responsables successifs, a préféré faire la sourde oreille et reléguer le sujet au rang des chapitres anecdotiques. Feignant la surprise, le ministère de la Jeunesse des Sports joue les prolongations et ordonne l’ouverture d’une enquête, comme si ses “fonctionnaires” allaient sortir quelque chose de nouveau de leur chapeau au moment où la vox populi réclame des têtes après le drame du 5-Juillet. C’est bien connu, en Algérie, quand on veut étouffer une affaire, y a pas mieux que de creuser le gouffre interminable de l’enquête. D’ailleurs, s’empresse-t-on de préciser du côté du MJS, “il n’y a aucun délai pour la présentation des résultats de l’enquête”. Rien que ça ! Vous l’aurez déjà compris, les morts vont se retourner pendant longtemps dans leurs tombes. Reste que les familles des victimes ne veulent pas tourner la page sans faire le deuil de ces deux innocents partis à la fleur de l’âge à cause de la bêtise humaine.
Elles veulent connaître la vérité sur les véritables raisons de cette tragédie. Leur seul espoir, c’est le recours à la justice, et là tout le peuple est prêt à se constituer partie civile pour que le crime ne reste pas impuni !
S. L.