Le match barrage entre l’Algérie et le Burkina Faso a commencé. Les Burkinabés jouent la carte d’intimidation, emprisonnant deux confrères algériens de la chaîne de télévision Ennahar, hier à 13h, les accusant d’espionnage. Il a fallu l’intervention du ministre de l’Intérieur pour que les Algériens quittent la prison de Ouagadougou, tard dans la nuit d’hier.
Pourtant, ils sont allés, comme tous les journalistes du monde, faire leur travail, celui de couvrir l’événement, à savoir le match barrage entre le Burkina Faso et l’Algérie. Sur place, ils ont été sommés de ne pas s’approcher du stade, mais les deux journalistes ont tenté de couvrir l’événement, même dans ses moments difficiles. Les journalistes d’Ennahar TV ne savaient pas qu’ils allaient vivre le pire moment de leur vie. Ils étaient partis couvrir le match aller, et se retrouvent inculpés pour espionnage. C’est un moment très dur vécu par ces deux confrères. Ils ont été jetés en prison. Il a fallu l’intervention du ministre de l’Intérieur pour mettre fin à cette mascarade, et les deux journalistes ont pu quitter la prison tard dans la nuit d’hier. Ce genre d’incident nous rappelle ce que nous avons vécu en Egypte, quand tous les moyens ont été bons pour nous intimider. Mais, Algériens comme on l’est, il est vraiment dur de nous décourager. Les Algériens ont mis le Brésil en ligne de mire, et c’est sur le terrain qu’ils répondront aux Burkinabais. Comme avec les Egyptiens, ce genre de bassesse ne nous fait pas faiblir. Bien au contraire, cela nous renforce et nous donne plus d’envie d’aller battre l’adversaire pour honorer notre patrie. Pourtant, il faudra s’attendre à d’autres situations antisportives destinées à intimider les Algériens, mais l’Algérie survivra à tout et, Inch’Allah, on validera notre billet chez les Burkinabais…
A. Z.
