Les écoles et les universités de Bruxelles ont rouvert leurs portes après deux jours de fermeture. Un retour encadré par 300 agents de sécurité supplémentaires. Malgré ce dispositif un grand nombre de parents demeurent tout de même inquiets. Le niveau d’alerte dans la capitale belge reste au niveau 4.
La co-présidente du parti Ecolo ne cache d’ailleurs pas ses interrogations. « Charles Michel [le Premier ministre] nous dit que la menace n’a pas baissé on maintient le niveau 4 mais qu’on peut rouvrir les écoles. Donc là il y a une information paradoxale », souligne Zakia Khattabi.
Parmi les mesures de sécurité, la ministre francophone de l’Éducation a proposé la mise en place d’espace sécurisé dans les écoles, des « safe rooms ». Une proposition qui provoque une certaine polémique. Selon le bourgmestre, autrement dit le maire, de la commune de Saint-Josse, cette idée mérite d‘être étudiée.
Mais pour Emir Kir la priorité aujourd’hui ce sont « des mesures proches, qui peuvent protéger toute de suite les enfants, les familles ».
Au-delà d’une surveillance renforcée, les écoles doivent aussi limiter les rassemblements devant les établissements et fermer les accès pendant la journée pour réduire les déplacements hors de l’enceinte scolaire.