Joint hier après-midi au téléphone, le coach belge n’a pas voulu s’étaler sur les conditions dans lesquelles s’est deroulée la reprise des entraînements. «Evidemment que c’est difficile de reprendre après la mort d’Ebossé. On est resté une semaine sans entraînement et il fallait qu’on reprenne, surtout que la reprise du championnat est fixée pour la mi-septembre», a affirmé l’entraîneur de la JSK. La reprise n’a pas eu lieu dans de bonnes conditions, car même si les dirigeants ont fait de leur mieux pour apporter un peu de réconfort à leurs joueurs, ces derniers sont toujours traumatisés par ce qui s’est passé à la fin de la rencontre face à l’USMA.
«Remettre l’équipe sur de bons rails», Au cours de la discussion que nous avons eue hier avec lui, l’entraîneur Broos affirme que la priorité est de remettre l’équipe sur de bons rails. Interrogé sur la manière avec laquelle il compte meubler cette trêve surtout après la mort tragique d’Ebossé, le Belge dira : «La priorité est de remettre l’équipe sur de bons rails. C’est une période difficile pour nous tous, mais on doit se remettre au travail afin de préparer la suite du championnat.»
«Travail physique et psychologique» Voulant savoir s’il axera son travail sur le volet psychologique, le coach de la JSK déclare qu’il ne négligera pas le volet physique. «Les joueurs ne se sont pas entraînés pendant plus d’une semaine et il est important d’axer le travail sur le volet physique», a-t-il souligné.
«Voila pourquoi on a décrété le huis clos» Suite à tout ce qui s’est passé à la fin du match face à l’USMA, les responsables kabyles ont opté pour le huis clos afin de préserver leurs joueurs en cette période délicate. «Il y a eu un drame qui a touché le club et pour éviter que les journalistes posent à chaque fois des questions difficiles à nos joueurs, on a décrété le huis clos. Il y a eu beaucoup de déclarations sur ce qui s’est passé et il est temps de reprendre le travail même si c’est difficile.»
«La vie continue», l’entraîneur belge est très choqué par la disparition tragique d’Albert Ebossé. Il a failli démissionner de son poste à cause de ce qui s’est passé à la fin de la rencontre face à l’USMA, mais il veut maintenant tourner la page. «On est tous affectés par le décès d’Ebossé, mais la vie continue. On ne l’oubliera jamais, mais on doit reprendre le travail, d’autant que la reprise du championnat est pour bientôt.»
«On peut changer le programme de préparation», le coach belge a tracé le programme de préparation, mais il précise qu’il pourrait le changer d’un jour à l’autre. Il a soumis ses joueurs au biquotidien depuis la journée d’hier, mais il pourrait accorder à ses joueurs un ou deux jours de repos afin de leur permettre de se relaxer. «Actuellement, on travaille deux fois par jour, mais on peut changer notre programme. Les joueurs sont affectés par ce qui s’est passé et ils sont à l’hôtel depuis lundi dernier. Comme je vous l’ai déjà dit, l’important est de remettre l’équipe sur de bons rails.»
«Match amical annulé», souhaitant disputer quelques matches amicaux avant la reprise du championnat, l’entraîneur belge nous a confié hier que le match programmé pour aujourd’hui a été annulé. «Oui, il était prévu qu’on dispute un match amical ce mercredi, mais il a été annulé. Les dirigeants sont à la recherche d’un sparring-partner.»
«Les absences, c’est une chose interne», si au lors de la séance de la reprise qui a eu lieu lundi dernier, on a enregistré l’absence de plusieurs éléments, hier, la plupart d’entre eux ont réintégré le groupe lors de la séance de la matinée. «Vous savez, je n’aime pas faire trop de déclarations. Il y a eu beaucoup d’absents à la reprise, mais cela ne regarde que le club. On a vécu un cas très triste en le décès d’Ebossé et maintenant on doit se remettre au travail afin de bien préparer la suite du championnat», a-t-il indiqué. A la question de savoir si les objectifs du club ne seront pas revus à la baisse après tout ce qui s’est passé à la fin du match face à l’USMA, Broos souligne que la priorité est de remettre l’équipe sur de bons rails.
N. Boumali
