Brasil 2014 «Il y a un bon coup à jouer au Brésil»

Brasil 2014 «Il y a un bon coup à jouer au Brésil»

Les choses sérieuses vont commencer pour le sélectionneur national Vahid Halihodzic dont l’avenir à la tête des Verts est incertain.

L’un des faits saillants qui ont marqué l’après cérémonie du tirage au sort de la Coupe du monde 2014 au Brésil, c’est l’attitude du sélectionneur national Vahid Halilhodzic au sujet de la prolongation de son contrat au-delà du rendez-vous de l’été prochain, ce qui confirme le malaise qui entoure cette question qui a son importance et qui peut influer sur la préparation, voire le fonctionnement de l’Equipe nationale.



En effet, le patron des Verts s’est tout de suite énervé lorsqu’en zone mixte, une question relative aux discussions qu’il avait avec le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, lui a été posée.

Il préféra mettre fin à la conférence de presse, laissant le doute planer sur ce sujet et place aussi à toutes les supputations. D’autant que certains confrères présents lors de cette cérémonie du tirage au sort, ont révélé qu’entre Halilhodzic et Raouraoua, la relation est confuse et que le technicien bosnien semble plutôt s’éloigner de la sélection que de s’en approcher pour ce qui est de l’après-Mondial 2014. La qualification aurait caché certaines choses qui n’ont pas tourné rond, des divergences et une certaine façon de faire du sélectionneur qui aurait désemparé le premier responsable de la fédération. Halilhodzic l’a déjà annoncé : il voudrait bien prendre en main un grand club européen après le Mondial-2014, au moment où certaines sources le soupçonnent d’avoir négocié «secrètement» avec les Qataris pour prendre en main la sélection de l’émirat en prévision du Mondial-2022 qu’organisera ce pays.

Vrai ou faux, nul ne peut s’avancer sur ce terrain miné où les parties en lice ne voudraient pas faire de vagues car le plus important aujourd’hui, c’est de bien se concentrer sur le Mondial et une participation plus qu’honorable de notre équipe nationale.

A ce propos, Halilhodzic nous la joue encore une fois que «l’Algérie n’a rien à perdre» et que les autres adversaires sont plutôt favoris, rappelant un peu l’état d’esprit avec lequel il a abordé la dernière CAN 2013 en Afrique du Sud où il avait annoncé que si l’Algérie devait être éliminée au premier tour, ce ne serait pas une surprise» !

Cette fois, les favoris sont la Belgique et la Russie, alors que la Corée du Sud a une vitesse et une «explosivité» que les Verts ne possèdent pas. Est-ce à dire que la bande à Feghouli part perdante d’avance dans un groupe que le sélectionneur national qualifie de «compliqué», avec tout le poids de ce mot ? Puis d’avouer : «Nous ne sommes qu’une petite équipe qui essayera d’aller loin.» Comme quoi, l’Algérie n’a rien à perdre et le fait d’être qualifiée à ce Mondial brésilien est déjà une grosse performance. Est-ce une ruse de la part de Halilhodzic de se mettre dans la peau d’un outsider avant d’aller titiller les autres adversaires et créer la surprise en qualifiant l’équipe au second tour ou bien est-ce une façon à lui de préparer éventuellement son départ en cas d’échec ou d’élimination au premier tour ? Avec le Bosnien on n’est jamais sûr de rien à l’avance vu sa manière de communiquer et de gérer les situations. Il a bien pris tout le monde à contre-pied lors du dernier match face au Burkina Faso en alignant un onze inédit.

A. S-B