Le bras de fer entre le secrétaire d’Etat américain John Kerry et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif sur le dossier du nucléaire iranien, entamé la veille, a repris hier à Genève, un « processus long et difficile » selon Washington.
Un haut responsable du Département d’Etat a fait état d’un « agenda complet de réunions » hier impliquant les principaux négociateurs et en parallèle les experts, et touchant « pratiquement tous les sujets ».
Les négociations de Genève entre Téhéran et les grandes puissances sur le programme nucléaire iranien n’ont toujours pas abouti sur « les questions clés », a déclaré pour sa part le vice-ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, l’un des principaux négociateurs iraniens, cité hier par la télévision d’Etat.
« Le fossé existe toujours, les différences existent, toutes les parties négocient avec sérieux et détermination (…), mais nous n’avons pas encore de solutions complètes sur les questions clés », a affirmé M. Araghchi. « Dans de nombreux domaines, les négociations ont abordé les détails (…) Dans certains cas, des solutions ont été trouvées et le moment est venu pour des décisions politiques. Pour cette raison, des contacts au plus haut niveau entre les deux parties sont nécessaires », a ajouté M. Araghchi.
La nouvelle date butoir pour arriver à un accord a été fixée au 31 mars. L’Iran et les grandes puissances connues sous le nom de groupe des 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Uni et Allemagne) tentent de s’entendre sur un accord global qui autoriserait certaines activités nucléaires civiles, mais empêcherait Téhéran de se doter de l’arme atomique à travers son programme nucléaire controversé, en échange de la levée des sanctions internationales qui pèsent sur son économie.
Les diplomates américains et iraniens sont déjà à l’oeuvre depuis vendredi et les directeurs politiques des pays du groupe 5+1 se sont retrouvés dimanche n
lAFP