Vol de véhicule, vol à l’arraché, braquage, cambriolage en tout genre ou carrément agression physique ou à main armée font partie des dangers qui guettent les citoyens et qui rendent leur quotidien difficile.
Si des zones à risques – connues de tous en raison de la hausse du taux de la délinquance et du banditisme – sont à mettre en exergue, il n’en demeure pas moins que pratiquement tous les lieux de la ville sont susceptibles d’être le théâtre d’agression physique et à main armée. Entre autres lieux à risques il faut citer les ruelles, les sentiers isolés, les impasses, les cages d’escaliers d’immeubles reculés, les squares, les parcs et autres étendues forestières. Les grandes villes sont pratiquement celles qui sont les plus touchées par ce genre de fléaux : Annaba, Tizi Ouzou, Boumerdès, Oran et Alger sont classés parmi les grandes villes où les citoyens ne se sentent plus en sécurité et constamment menacés par le banditisme et la promiscuité d’un environnement particulièrement hostile. Les chiffres des forces de sécurité, tous corps confondus, sont de 8 000 actes criminels enregistrés durant l’année écoulée. Ce chiffre était estimé, à près de 9 000 l’année précédente. Certes ces chiffres montrent que le taux de criminalité a baissé, mais il faut admettre que la sécurité des biens et des personnes ne se réalise pas à coups de chiffres donnés par différentes statistiques. Elle se ressent sur le terrain.
A. R
