Après avoir accordé une interview exclusive au Buteur, parue dans notre édition du 19 janvier 2013, Yacine Brahimi s’est confié, hier soir, à la chaîne sportive française, Be In sport, où il a confirmé ses propos, à notre envoyé spécial, il y a une dizaine de jours.
Le milieu de terrain de Granada a déclaré qu’il souhaite être là pour le prochain match des Verts, face au Bénin, pour le compte des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, en disant : «J’espère être appelé contre le Bénin, mais c’est le sélectionneur qui décide.» Ainsi, il a fait, en quelque sorte, un clin d’œil à Vahid Halilhodzic. Néanmoins, selon une source autorisée, la présence du joueur pour le match du mois de mars n’est pas assurée, pour des raisons administratives, puisqu’il n’est pas encore qualifié auprès de la FIFA pour défendre les couleurs de l’Equipe algérienne. Il faudra toute une procédure auprès du secrétariat général de cette instance pour qu’il puisse y participer, après avoir joué au profit des Espoirs français.
«Je serai fier de porter le maillot de l’Algérie»
Au cours de la même interview, il a déclaré qu’il était fier à l’idée de porter les couleurs de son pays d’origine, l’Algérie, comme il l’a si bien dit au cours de l’entretien accordé exclusivement au Buteur, à Granada, le 19 janvier, en répétant à la chaîne française : «Je serai fier de porter le maillot de l’Algérie. Je tiens à remercier tous les supporters algériens qui m’ont soutenu jusque-là.»
«L’Algérie, c’est le choix du cœur»
Concernant son choix, il l’a qualifié que ça venait du cœur. Hier, Yacine Brahimi a déclaré : «Ce n’est pas un choix par défaut, mais le choix du cœur.» Au cours de l’interview accordée au Buteur, il avait dit : «Moi, mon choix pour l’Algérie est celui du cœur. Il n’est pas dicté par d’autres considérations. Je l’ai dit, c’est le choix du cœur.»
«Mon souhait : ne plus revenir à Rennes»
Avant de conclure son interview, Yacine Brahimi a fait part de son souhait de ne plus revenir au Stade Rennais : «Mon souhait est clair, ne plus revenir à Rennes. Après, on ne sait jamais ce qui peut se passer dans la vie. A la fin de l’année, on fera les comptes et on verra comment ça va se passer.» Avant d’enchaîner : «C’est vrai que je suis assez impatient. Après, je pense que la patience a des limites. (…) Les clubs, les coachs font leur choix. J’ai juste préféré partir pour pouvoir m’épanouir et avoir du temps de jeu, c’est le cas ici à Grenade. Je travaille pour le futur, pas pour le passé.»