Une information relayée par l’APS fait état de l’échec des discussions entre la FAF et Yacine Brahimi pour que ce dernier rejoigne les Verts dans la perspective de la CAN-2013. C’est le site espagnol Ideal qui a rapporté l’information, précisant que les contacts entre la FAF et le joueur n’ont pas abouti.
Si Brahimi dispute la CAN, il compromettra son transfert définitif à Granada
Cette information a de quoi étonner quand on sait que ni Brahimi est la priorité du sélectionneur Vahid Halilhodzic en ce moment, ni la CAN est la priorité du joueur. Ce dernier, qui commence à s’imposer au sein du Granada CF, veut avant tout s’imposer définitivement dans son nouveau club et convaincre ainsi les dirigeants de lever son option d’achat à la fin de la saison, pour ne pas retourner à Rennes auquel il appartient toujours. Il est intéressé par jouer pour les Verts, mais pas maintenant, alors qu’il est en position de faiblesse. Il n’est pas dans son intérêt de disputer la CAN-2013, au risque de perdre sa place au sein de son équipe et compromettre ainsi son transfert définitif.
Halilhodzic ne veut pas le prendre avant qu’il n’enchaîne les matches
De son côté, Halilhodzic n’est pas intéressé par Brahimi dans l’état actuel des choses. Il a remarqué que ce joueur s’est souvent blessé ces dernières années et il attend de le voir enchaîner les matches et les belles prestations avec son équipe et retrouver son réel niveau. Souffrant déjà de l’absence de nombreux blessés, le sélectionneur n’aimerait pas prendre le risque de convoquer un joueur qui risque de se blesser à son tour, surtout qu’il n’est pas habitué au style de jeu rugueux qui caractérise le football africain. C’est pour cela que ne pas convoquer Brahimi est une solution qui convient aux deux parties pour le moment, même si le coach national, désespéré de ne pouvoir récupérer les joueurs blessés, ne décide de le convoquer quand même. Brahimi a besoin de temps pour rebondir et s’imposer, Halilhodzic le veut en pleine forme et complètement débarrassé de ses ennuis physiques. C’est pour cela qu’il n’y a pas lieu de parler d’échec dans les discussions, car la temporisation arrange les deux parties.
