Brahim Ferradj «Bougherra m’a briefé»

Brahim Ferradj  «Bougherra m’a briefé»
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Vous allez rejoindre le stage de l’équipe nationale algérienne dans quelques instants (entretien réalisé hier, ndlr), peut-on connaître quels sont vos sentiments justement à cet instant précis ?

– Et bien, sachez tout d’abord que j’ai vraiment hâte de rejoindre la sélection et de vivre l’ambiance du stage avec les Verts. Vous ne le voyez peut-être pas, mais je piaffe d’impatience de découvrir la vie de ce groupe que l’on dit formidable. Je ne peux décrire avec exactitude cette angoisse qui m’étreint en ce moment, enfin, l’angoisse de faire vite et de rentrer et de vivre cet engouement spécial avant le jour J et ce fameux Maroc-Algérie prévu le 4 juin à Marrakech.



– Dites-nous avec plus de détails comment se sont établis les contacts avec l’entraîneur national ?

– J’ai eu des échos sur ma convocation en équipe nationale depuis longtemps, c’est-à-dire, bien avant la venue de Benchikha au Vélodrome. Il s’agissait de personnes, très bien informées, on va dire. Des journalistes algériens aussi m’avaient appelé il y a quelques mois. C’est comme ça que les choses se sont passées, et puis, il y a eu par la suite des développements concrets. Benchikha m’appelle en personne pour me dire qu’il allait me superviser contre Marseille. Le fait que le sélectionneur se manifeste de la sorte m’a incité à redoubler les efforts durant cette rencontre pour le convaincre. Là, je crois avoir été quand même convaincant (rires)… La preuve.

– Le fait de jouer en Ligue 1 vous a permis de vous faire connaître un peu plus, non?

– Certainement, j’étais même persuadé que l’accession de Brest en Ligue 1, l’été dernier, allait faire de moi un joueur qui sera sous les feux de la rampe. L’été dernier, j’avais le sentiment d’être sélectionnable. J’en étais conscient, c’est pourquoi j’ai bossé encore plus pour attirer l’attention du sélectionneur national qui a fini par me convoquer, je n’en suis que ravi.

– Quels sont les joueurs de l’équipe nationale que vous connaissez déjà ?

– Je suis en contact permanent avec Madjid Bougherra, le pilier de la défense. On discute souvent de l’équipe nationale, par contre, j’ai perdu le contact avec Yebda et Djebbour depuis mon passage à l’AJ Auxerre surtout que ces deux derniers ont quitté la France. Toujours est-il que j’ai ma propre idée sur l’équipe nationale.

– Kantari, votre coéquipier marocain, s’est gravement blessé au genou. Est-ce que vous lui avez parlé ?

– Je suis très déçu pour lui, surtout que nous avons des liens d’amitié très forts. On joue ensemble depuis plus de quatre ans. Franchement, je suis très déçu pour lui. Il est abattu moralement, je suis peiné pour lui.

– Dans quel poste vous vous sentez le plus à l’aise ?

– Je suis polyvalent. Mais je préfère jouer sur le flanc droit, c’est dans ce poste où je suis le plus à l’aise. Mais là, je suis à la disposition du sélectionneur, je jouerai là où il aura besoin de moi.

– Est-ce que vous avez vu les matchs de l’équipe d’Algérie avant ?

– J’ai suivi avec beaucoup de passion le match barrage face à l’Egypte et j’ai également suivi les matches durant le Mondial et là, je pense que les garçons n’ont pas démérité du tout.

A. D.