Le bracelet électronique officiellement opérationnel !

Le bracelet électronique officiellement opérationnel !

C’est lors de sa visite à la nouvelle prison de Blida, implantée sur plusieurs hectares à 5 kilomètres à l’ouest de Blida, que le ministre de la justice et garde des sceaux, Tayeb Louh, a annoncé officiellement, jeudi dernier, l’usage du bracelet électronique pour les détenus condamnés à des peines mineures et ne dépassant pas trois ans.

C’est ainsi que quatre détenus ont bénéficié, à l’occasion de cette annonce, de bracelets électroniques, dont la procédure entre, fait savoir le ministre, dans le cadre de la stratégie de modernisation du corps de la justice nationale et du respect des libertés individuelles et des droits humains.Le bénéficiaire de ce bracelet, apprend-on, doit répondre à certaines conditions dont la possession d’un domicile fixe et, qu’en outre, il doit s’engager à ne plus avoir d’accointances avec les complices du crime pour lequel il a été mêlé. L’autre condition est d’ordre médical puisque le bracelet ne doit en aucun cas causer du tort à sa santé.

Une fois le bracelet porté, le détenu sera localisé dans ses mouvements et ses déplacements, renseignera le ministre. Sur un autre plan, le ministre a informé que cette opération sera généralisée dans l’avenir aux autres wilayas du pays, et ce, à l’instar de ce qui se fait dans les autres pays du monde. De ce fait, l’Algérie sera le deuxième pays d’Afrique après l’Afrique du Sud, à mettre en place le bracelet élecronique. Par ailleurs, le ministre a révélé qu’après 12 ans de gel, il sera repris l’organisation d’un concours au profit des huissiers de justice et des notaires lequel concours aura lieu au mois de juin prochain. Tout comme un concours pour les juges sera également tenu et concernera 270 postes budgétaires.

Enfin, le ministre de la justice a informé que le trésor public va bénéficier de procédures modernes pour le recouvrement des amendes restées impayées en raison du dépassement du délai de prescription dont le montant est de l’ordre de 700 mille milliards de dinars.

Cette tâche sera dévolue aux services de la justice alors que précédemment, elle était de la responsabilité des impôts.

M. B