Des finales de boxe se déroulent sans la présence de plusieurs boxeurs qui ont visiblement été victimes des éternels jeux de coulisse.
Les compétitions finales des JO de Londres ont abordé depuis vendredi dernier leur ultime cap, avec le plébiscite pour la première fois, de plusieurs boxeuses.
La boxe féminine qui n’a pas soulevé la moindre contestation, ou sinon rarement, contrairement au tournoi masculin dont les premières finales ont débuté hier au moment où nous mettions sous presse. Des finales de boxe qui se déroulent sans la présence de plusieurs boxeurs qui ont visiblement été victimes des éternels jeux de coulisse.
Les boxeurs algériens qui ont concouru dans dix catégories, méritaient de voir qualifiés au moins deux de leurs coéquipiers de l’EN, en l’occurrence Ouaddahi (75kg) et Benchebla (81kg). Deux pugilistes qui ont été bel et bien injustement éliminés au stade des quarts de finale, suite à des décisions d’arbitrage, qualifiées par l’actuel directeur technique national, en l’occurrence Mourad Meziane, de vraiment injustes. Il est vrai que le boxeur algérien Mohamed Amine Ouaddahi avait copieusement dominé un adversaire japonais que seul un avertissement attribué par l’arbitre du match à notre excellent pugiliste, avait permis de se qualifier aux demi-finales. Mohamed Amine Ouaddahi avait été bel et bien volé ce jour-là, et il n’allait pas être le seul à faire les frais des frasques de l’arbitrage. Son compatriote Abdelhafid Benchebla boira à son tour le calice jusqu’à la lie, quelques jours plus tard devant un boxeur ukrainien et où notre représentant dans la catégorie des mi-lourds, avait pourtant clairement marqué plusieurs points importants durant les trois rounds. Malheureusement, pour notre actuel champion du monde amateur, version WSB, le dernier mot est encore revenu à l’arbitrage. L’Algérie venait en effet de perdre encore ses ultimes chances de médaille sur le podium, à travers deux éliminations totalement imméritées, tant Ouaddahi et Benchebla méritaient d’accéder dans le dernier carré des 75kg et 81kg. Cependant, il faut reconnaître aussi que dans le même temps, la plupart des pugilistes algériens présents aux JO de Londres, sont sortis par la petite porte, et ont vraiment paru incapables d’aller plus loin dans leurs catégories respectives.
Le cas du boxeur Bouloudinat a constitué une véritable déception, tant ce boxeur a réellement paru complètement loin du véritable niveau. D’autres boxeurs engagés aux JO 2012 de Londres, n’ont malheureusement pas pesé lourd devant leurs adversaires respectifs, notamment dès leur entrée en lice dans la compétition. Contrairement aux JO 2008 de Pékin, deux boxeurs seulement ont pu accéder au troisième tour. Il n’en demeure pas moins que la boxe algérienne reste l’une des rares disciplines régulièrement présente à ce jour aux JO, même si ceux de Londres ont été marqués à leur tour par des décisions d’arbitrage très suspectes, et qui ont lésé plusieurs nations.
D’ailleurs, le boxeur français Alexis (-69kg), a été à notre humble avis, lui aussi victime des décisions de l’arbitrage, au même titre que les Algériens Ouaddahi et Benchebla. Des décisions tout simplement scandaleuses qui ont porté un sérieux coup à la boxe amateur internationale, malgré quelques innovations introduites en matière. Mais selon Teddy Atlas, l’ex-coach de Mike Tyson, il y a eu pas moins d’une vingtaine de contestations durant ce tournoi olympique de boxe, et qu’il n’avait jamais vu cela auparavant. Quant à la fédération internationale de Boxe (AIBA), cette dernière continue de faire la sourde oreille, et estime que l’actuel système de pointage mis en place depuis les JO de Barcelone, est le plus approprié pour départager deux boxeurs. Mais il est certain que sur le vu des trop nombreuses décisions injustes, et surtout injustifiables qui ont marqué beaucoup de combats aux JO de Londres, la boxe amateur mondiale a encore fait des victimes.