Bouzid : «Titulaire ou pas, c’est au coach de voir»

Bouzid : «Titulaire ou pas, c’est au coach de voir»

Ismaïl Bouzid a été au rendez-vous en rejoignant le stage des Verts à la Manga Club de Carthagène vendredi soir. Hier matin, il a commencé le travail avec deux autres coéquipiers qui sont sur place avec lui : Madjid Bougherra et Rafik Bouzid. Il nous livre ses premières impressions.

Alors, heureux de retrouver la sélection ?



Oui, très heureux. C’est toujours un plaisir de retrouver la sélection nationale. Nous entamons ce stage pour préparer sereinement le match très important et décisif contre le Maroc qui aura lieu à Marrakech. Pour ma part, je suis déjà pleinement concentré sur cette préparation.

Comment avez-vous vécu votre premier jour de stage ?

J’ai fait de la musculation dans la matinée, en compagnie de Madjid Bougherra et Rafik Djebbour. Ma séance a été plus longue que celle de mes deux coéquipiers. Pour l’instant, tout se passe très bien. Le travail est entamé, en attendant que les autres joueurs nous rejoignent progressivement.

Votre ambition, c’est certainement de bien terminer une saison, qui n’a pas été si mal pour vous, par un bon résultat au Maroc…

Il est clair que c’est un objectif important pour lequel nous avons travaillé toute la saison. Il est important de ne pas le rater et c’est pour cela que nous nous y préparons sérieusement.

Au plan personnel, comptez-vous jouer encore une fois comme titulaire, à l’instar de ce qui a été le cas au match aller, en dépit du retour de Madjid Bougherra ?

Moi, je suis prêt à jouer. Je me sens en forme physiquement et mentalement. Maintenant, ce sera au coach de faire ses choix. J’ai fait mon match à Annaba et c’est à l’entraîneur de voir s’il faudra me reconduire ou pas.

Donc, pour vous, il n’y a pas de concurrence au sein de la sélection…

Si, il y a la concurrence, mais c’est une concurrence saine où tous les joueurs tendent vers un même objectif, celui de voir la sélection nationale gagner et réaliser de bons résultats. Nous voulons tous le bien de l’équipe. Donc, quel que soit celui qui jouera, le plus important est que le résultat soit là. Ce n’est pas la même concurrence qu’au sein des clubs. Même si on est sur le banc ou dans les tribunes, nous œuvrons tous pour le même objectif.

Vous attendez-vous à un match similaire à celui de la rencontre aller, à savoir avec un jeu physique et parfois heurté ?

Comme tout match important, tous les scenarii sont possibles. Les deux équipes n’ont pas le droit de perdre. Les Marocains chercheront certainement à gagner afin de prendre leur revanche. Je m’attends à beaucoup d’engagement, comme au match aller. Comme je l’ai dit, ce sera un match décisif et, peu importe le scenario, l’essentiel est que nous puissions ramener un résultat positif.

Ne craignez-vous pas de jouer dans un petit stade, celui de Marrakech ?

Quand on est professionnel, on ne fait pas cas de ces détails. En Ecosse, il y a de grands et de petits stades, mais je ne pense pas que ce soit un paramètre décisif. L’essentiel sera dans le rendement sur le terrain durant 90 minutes.

Pour vous, ce sera pour la première fois depuis trois ans que vous participerez à un stage de longue durée avec les Verts. Est-ce que ça vous permettra de vous retremper pour de bon dans l’ambiance de la sélection ?

Tout à fait. Le stage de préparation du match aller contre le Maroc a été de quatre jours seulement, donc de courte durée. Là, je serai dans un long stage de 15 jours et cela me fait énormément plaisir.

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La Chaîne I et El Bahia captées facilement

Sur la côte sud espagnole, les chaînes de radio algériennes peuvent être captées facilement sur les grandes ondes. Ainsi, que ce soit à Alicante, à Murcie ou à Carthagène, nous avons été agréablement surpris de capter la Chaîne I ainsi que Radio El Bahia, la chaîne régionale de l’Oranie.

Benhadji voulait regarder MCO-ASO

L’entraîneur des gardiens de but, Hassan Benhadji, a demandé si le match de l’ASO Chlef contre le MC Oran allait être retransmis par la télévision algérienne. Très attaché au club chéliffien, au sein duquel il avait été ancien gardien de but, il aime suivre le parcours de l’ASO, leader du championnat, partout où il va.

Les Marocains nombreux

La communauté marocaine est importante à Alicante et Carthagène. Ce n’est guère surprenant vu la proximité entre l’Espagne et le Maroc, séparés seulement par le détroit de Gibraltar, soit un brin de mer. On a rencontré de nombreux Marocains depuis notre arrivée sur la côte sud espagnole.

Un nul ne les décevrait pas

Même si la sélection algérienne se prépare dans le sud de l’Espagne pour affronter la sélection de leur pays, les Marocains que nous avons croisés ici se montrent plutôt fair-play, voire conciliants. Tous souhaitant que le Maroc l’emporte, beaucoup d’entre eux disent qu’ils signeraient bien pour un match nul «afin de contenter tout le monde».

Cheb Abbas, vous connaissez ? C’est l’une des stars montantes du raï. Vendredi, il se trouvait à quelques kilomètres de La Manga Club, non pas pour aller voir les Verts, mais pour donner un concert au profit de la communauté maghrébine installée dans la région. Il a, paraît-il, fait un tabac.