Le nouveau ministre de l’Energie, Noureddine Bouterfa, a souligné que la situation actuelle nécessite la mobilisation de toutes les énergies nationales, tant industrielles qu’humaines, afin de donner une nouvelle impulsion à ce secteur stratégique de l’Algérie, pays pétrolier et fortement dépendant des hydrocarbures, dont elle tire l’essentiel de ses revenus en devises, au moins 95%.
En ajoutant que la nouvelle politique énergétique se doit de développer les énergies renouvelables visant à sécuriser énergétiquement l’Algérie, surtout après la chute des prix du pétrole, et de pénétrer davantage le marché européen du gaz et rendre aussi à l’Algérie son prestige au sein de l’Opep.
Et partant, il est prévu la production de 22.000 mégawatts d’électricité à partir de l’énergie solaire ou éolienne jusqu’en 2030, avec un investissement d’environ 60 milliards de dollars sur 14 ans et la production de 93 millions de tonnes d’équivalent pétrole au cours des 15 prochaines années.
Quant aux augmentations des prix de l’électricité et du gaz, qu’il n’a eu cesse d’appeler depuis des années, à revoir les tarifs, en tant que P-dg de Sonelgaz, il a dit qu’elles étaient inévitables pour assurer la stabilité financière de la Sonelgaz, ses investissements et la pérennité du service public au profit des citoyens et qu’il n’était pas exclu qu’elle recoure à un emprunt étranger.
