Le P-DG de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa, a assuré que tous les contrats de production d’électricité, y compris celui de la centrale de Hadjret Enouss, ont été conclus dans la transparence, excluant qu’il y ait eu intervention d’intermédiaires.
Le projet de réalisation de la centrale Hadjret Enouss), située dans la wilaya de Tipasa, avait été attribué à la firme canadienne SNC Lavalin. « Tous les contrats de Sonelgaz sont conclus dans la transparence et séance tenante. Nous n’avons pas relevé d’interventions d’intermédiaires (dans l’attribution de la centrale de Hadjret Enouss). Mais s’il s’avère qu’il y a une quelconque intervention qui entrave cette transparence, nous poursuivrons (en justice) la partie concernée », a affirmé M. Bouterfa à des journalistes en marge d’une séance d’ouverture des plis d’appel d’offres concernant le projet relatif au renforcement du parc national de production d’électricité. Toutefois, le P-DG de Sonelgaz a précisé que « c’est l’un des meilleurs contrats » puisque, « négocié selon les standards internationaux ». La réaction du P-DG de Sonelgaz intervient à la suite d’informations publiées par des médias mettant en cause la transparence dans les procédures de passation du marché pour le projet de réalisation de la centrale de Hadjret Enouss (wilaya de Tipasa) à la firme canadienne SNC Lavalin. M. Bouterfa a tenu à assurer que tous les avantages fiscaux, tel le prix du gaz préférentiel cédé au partenaire pour l’exploitation de cette installation, « sont répercutés sur les tarifs d’électricité, destinés au marché algérien ». Au sujet de la séance d’ouverture de plis inhérents au projet de renforcement du parc national de production d’électricité qui prévoit une capacité additionnelle de 8.400 MW à l’horizon 2017, deux entreprises General Electric (USA) et Siemens (Allemagne) sont sur la liste. Mais la compagnie américaine est bien partie pour remporter le projet. La firme américaine a présenté la meilleure offre en matière de coût de l’investissement et du Kw/heure relative à l’appel d’offre lié à cet ambitieux programme. Elle a ainsi proposé un coût à hauteur de 1,868 milliard de dollars, pour la partie devise, et 3,602 milliards de dinars, pour la partie en monnaie nationale, ainsi qu’un tarif Kw/heure de 2,27 DA. Son concurrent, l’allemand Siemens a, lui, avancé un coût de 1,931 milliard d’euros (environ 2,6 mds USD) et un tarif de Kw/heure de 2,41 DA.
Le marché en question concerne la conception, l’ingénierie, la fourniture des turbines à gaz, turbines à vapeur, alternateurs, leur système de contrôle commande et les pièces de rechange y afférentes, la supervision des travaux de montage de ces équipements, la formation du personnel d’exploitation, les essais et mise en service des tranches en cycle ouvert, puis en cycle combiné des centrales.
Ce projet va permettre, d’abord, de répondre à une demande en énergie électrique de plus en plus croissante, réaliser un complexe industriel de grande envergure en Algérie et créer de l’emploi et fabriquer localement ces équipements et les commercialiser.
APS/K. Daghefli