La fin d’Amar Saïdani a été décidée !
Bouteflika, irrité par les propos virulents de Saïdani contre le DRS, a décidé de l’évincer de son poste de secrétaire général du FLN, étant lui-même président d’honneur du parti.
Il n’aurait, en effet, totalement pas apprécier les égarements de Saïdani contre une des institutions les plus importantes de la République et l’a fait savoir aux frondeurs du parti. A qui, il aurait donné son consentement pour qu’ils puissent destituer Saïdani et désigner une direction collégiale, lors d‘une session extraordinaire du comité central du FLN organisée à l’hôtel Mazafran (Zéralda) situé à l’ouest d’Alger, les 13 et 14 février prochains.
Abderrahmane Belayat, chef désigné des frondeurs et soutenu par 256 signatures de membres du comité central, aurait pris les devants en déposant une demande d’autorisation auprès du ministère de l’Intérieur pour la tenue de cette session.
Mais les peines de Saïdani ne se limitent pas qu’à son parti. Ses attaques contre le DRS en proposant la mise en place d’un « Etat Civil », a engendré de vives réactions de toutes parts. Des personnages de la société civile à d’anciens officiers de l’ANP, sans oublier la totalité de la classe politique, se sont tous prononcés contre lui !
Amar Saïdani risque lourd, ayant porté atteinte à un corps constitué, il peut être l’objet de poursuites judiciaires. Nonobstant sa supposée implication dans de nombreuses affaires de corruption.
