Bouteflika pour un Maghreb uni

Bouteflika pour un Maghreb uni

La construction du Maghreb à l’ère des ensembles régionaux et internationaux est un « impératif vital et pressant », a estimé ce samedi 18 février le président Abdelaziz Bouteflika, dans un message aux dirigeants des pays membres de l’Union du Maghreb arabe (UMA).

Dans un message transmis à ses homologues tunisien Moncef Marzouki et mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, au président du Conseil national de transition libyen Mustapha Abdeldjalil et au roi du Maroc Mohammed VI, M. Bouteflika a réitéré « le souci et la volonté de l’Algérie d’œuvrer, de concert avec vous, à la préservation de cet acquis et au développement de ses structures, étant un facteur de développement et un cadre de complémentarité et de concertation politique ». « Nous sommes tenus dans notre démarche d’œuvrer sur la base d’une approche réaliste et progressive qui prenne en compte les intérêts de nos pays et les ambitions de nos peuples », a t il ajouté. « L’occasion est sans aucun doute propice à l’actualisation de notre réflexion sur la construction de l’édifice maghrébin, bâti sur une complémentarité économique qui repose sur l’adoption de politiques communes dans tous les domaines », a encore souligné M. Bouteflika. L’Algérie a proposé à une « coopération effective » entre les pays du Maghreb dans le domaine du terrorisme et de la lutte contre le crime organisé, lors d’une réunion samedi à Rabat des chefs de la diplomatie de cette région. « L’Algérie propose l’instauration d’une coopération maghrébine véritable et effective dans le domaine du terrorisme, du crime organisé, du commerce illégal des armes, de la drogue et de l’immigration clandestine », a indiqué le ministre des affaires étrangères, Mourad Medelci, au cours d’une réunion avec ses homologues maghrébins à Rabat. « Devant l’accélération des événements, les pays du Maghreb doivent coordonner leurs positions pour faire en sorte que l’UMA soit un partenaire régional, notamment avec l’Union européenne (UE) », a t il ajouté. Concernant le dossier syrien, le chef de la diplomatie algérienne a précisé que « nous sommes attachés à l’initiative arabe pour résoudre cette crise et nous refusons toute intervention étrangère en Syrie, quelle que soit sa forme ».