Ce lundi 28 avril, se tenait à Alger, la cérémonie d’investiture de Abdelaziz Bouteflika, qui est redevenu officiellement le président de la République algérienne. Le chef de l’état qui, tout le monde le sait est très affaibli par la maladie, a réussi à prêter serment mais n’a pas pu lire dans son intégralité, le discours qu’on lui avait préparé. En effet, Bouteflika n’a lu qu’une partie du discours de six pages, qui a été distribué par ses conseillers aux journalistes avant le début de la cérémonie.
Le président Bouteflika avait même l’air de déployer des efforts surhumains lors de ses interventions de ce lundi 28 avril. Lui dont certes la voix semblait s’être un peu améliorée, donnait l’impression de vivre un calvaire.
Certains sites d’informations ont même qualifié la cérémonie d’aujourd’hui de phase terminale de « mascarade électorale ». Ainsi, cette prestation de serment aurait été l’ultime mise en scène visant à prouver que le chef de l’état est capable de diriger le pays.
Une dernière étape qui vient après plusieurs événements qui ont été orchestrés dans le seule but de montrer les capacités du président. On se rappelle qu’il y a quelques mois, Bouteflika est réapparu à la télévision après des mois d’absence et de convalescence dans des hôpitaux français. Une apparition filmée mais sans le son, qui avait sûrement pour seul but, de prouver que le chef de l’état était toujours vivant.
Ensuite, il y a eu les images du président accueillant des personnalités politiques étrangères comme pour démontrer que la diplomatie présidentielle était encore en action. Et enfin, on a eu droit à Bouteflika le jour du scrutin, qui a mis presque toutes ses forces dans un geste aussi simple que de mettre un bulletin dans une urne.