Bouteflika : Les algériens prennent d’assaut les réseaux sociaux et le standard des Hôpitaux Universitaires de Genève

Bouteflika : Les algériens prennent d’assaut les réseaux sociaux et le standard des Hôpitaux Universitaires de Genève

Les algériens ont trouvé une nouvelle manière de protester contre le 5e mandat de Bouteflika, en effet, depuis quelques jours, ils ont décidé de prendre d’assaut le standard, la messagerie et les réseaux sociaux des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) où serait hospitalisé le président algérien depuis maintenant une dizaine de jours.

Tout commence la semaine dernière, La Tribune de Genève, quotidien local de la ville helvétique, rapporte que le président Bouteflika serait hospitalisé au niveau du 8e étage des HUG de Genève, et cela dans un service privé réservé aux patients voulant un peu de discrétion. Depuis, tous les algériens ont le regard tourné vers cet établissement médical où se trouverait Abdelaziz Bouteflika, officiellement pour « un contrôle routinier » .

Puis, lundi soir, l’émission « Quotidien » diffusé sur la chaîne française TMC diffuse un reportage dans ce même hôpital, on y voit le frère du président, Nacer Bouteflika au niveau de ce fameux 8e étage.

Le lendemain, de nombreux algériens décident de prendre contact avec l’établissement hospitalier pour confirmer la présence de Bouteflika. Ils finissent par trouver l’adresse email, le numéro de téléphone du standard, et les réseaux sociaux du HUG de Genève.

Il y a d’abord ceux qui ont décidé d’appeler le standard :

D’autres ont préféré envoyer des emails :

Et bien sûr, beaucoup d’algériens ont pris d’assaut avec leur humour légendaire les réseaux sociaux des Hôpitaux Universitaires de Genève, obligeant l’établissement à désactiver dans un premier temps leur page Facebook, pour finalement la réactiver puis répondre de façon quasi-automatique aux commentaires algériens.

Pour le moment, les Hôpitaux Universitaires de Genève n’ont pas répondu de façon officielle aux doléances des algériens. Mais ces derniers continuent à tenter d’entrer en contact avec l’établissement hospitalier, une nouvelle manière pour eux de protester contre le 5ème mandat de Bouteflika, et cela au moment où la contestation de la rue ne faiblit pas, en attendant la grande manifestation prévue vendredi.