Bouteflika : Le multipartisme et le pluralisme syndicale constitutionnalisés en 1989 ont été une véritable école de formation

Bouteflika : Le multipartisme et le pluralisme syndicale constitutionnalisés en 1989 ont été une véritable école de formation

Le multipartisme, le pluralisme syndical et la liberté de la presse, constitutionnalisés en Algérie en 1989, ont été une « véritable école » de formation et d’apprentissage, a indiqué samedi le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, « Le multipartisme, le pluralisme syndical et la liberté de la presse constitutionnalisés dans notre pays en 1989 ont été une véritable école de formation et d’apprentissage, renouant en cela avec les traditions de pluralité du mouvement national », a relevé le chef de l’Etat dans un message à l’occasion de la journée du Savoir (Youm El îlm) célébrée le 16 avril de chaque année.

Le président Bouteflika a souligné que les réformes engagées durant cette année pour une plus grande participation des femmes, des universitaires, des jeunes, sur les incompatibilités avec les fonctions d’élus, l’amélioration des conditions d’exercice des droits politiques par l’amendement de la loi électorale, les lois sur les partis et les associations allaient dans le sens d’un « approfondissement du processus démocratique déjà engagé ».

Cependant, le président de la République a fait remarquer que cette démarche de consolidation des acquis en matière de droits politiques « ne saurait être isolée et évaluée sans prendre en compte les acquis et la poursuite des plans de développement et l’amélioration des conditions socio-économiques de notre peuple ».

« Elle ne peut être isolée des mesures prises pour la paix, dans le cadre de la réconciliation nationale », a-t-il ajouté, affirmant que « c’est dans une société apaisée, réconciliée avec son histoire, assurée de son destin que le développement et la démocratie trouvent leur véritable signification. C’est là l’enjeu des élections prochaines, c’est là le sens des réformes engagées ». « Ce qui se passe aujourd’hui sous couvert de démocratie et de respect des droits de l’homme reste sujet à débats. Car la démocratie comme le développement ne s’octroie pas comme un don et ne s’importe pas comme une usine clés en mains », a souligné le chef de l’Etat.

« Nous avons décidé de tourner la page de la période coloniale pour aller de l’avant mais le peuple algérien n’est pas et ne sera pas amnésique », a par ailleurs affirmé le président Bouteflika, ajoutant que « le peuple algérien, comme tous les peuples sous domination, a appris qu’aucune partie étrangère, aussi démocratique et développée soit-elle, ne lui apportera le développement et la démocratie ».