Le président de la République Abdelaziz Bouteflika a estimé ce mardi que chaque nation a le droit à trouver sa voie en réponse à la question du printemps arabe et les nombreux bouleversements survenus dans de nombreux pays arabes.
S’exprimant dans un entretien accordé à l’AFP, il n’a pas manqué de rappeler en ce qui concerne l’Algérie les réformes lancées en avril 2011 en citant parmi elles l’agrément de nouveaux partis, la percée des femmes aux élections législatives de mai dernier et la prochaine révision de la Constitution
Bouteflika a souligné que “ce processus de réformes est irréversible car il fait la quasi-unanimité au sein de la classe politique et de la société civile”.
Il a rappelé, par ailleurs, que l’ouverture politique lancée en 1989, avait permis d’enregistrer des “avancées notables”, relevant cependant que “des dérives ont failli faire disparaître l’Etat républicain et ont entraîné le pays dans de longues années de destruction et de souffrance, sans pour autant remettre en cause la démocratie comme option unique de gouvernance du peuple algérien qui s’est dressé seul contre l’obscurantisme”.
Une relation forte avec la France
Concernant les relations Algéro-Françaises, le chef de l’Eat s’est dit “favorable à une relation forte et dynamique avec la France fondée sur la densité des liens et les nombreux intérêts qui unissent nos deux pays”.
“Avec la France nous avons beaucoup d’atouts en partage et nous voulons relever le défi de construire un partenariat qui résiste aux contingences et qui dépasse les seules relations commerciales où chacun réduit l’autre à un débouché”, a affirmé le président Bouteflika.