Situé à 25 km de Genève et à 35 km de Lausanne, cet établissement hospitalier, de réputation européenne, est spécialisé, entre autres, en oncologie de pointe et en chirurgie plastique et esthétique.
Le chef de l’Etat algérien a été vu jeudi matin en compagnie d’un cardiologue avant d’être aperçu dînant en public à la cafeteria de cet établissement.
Interrogé par un journaliste du quotidien, un employé de la clinique a confirmé, sans doute par inadvertance, l’admission de Bouteflika arguant qu’il n’avait pas « reçu de consignes de sécurité particulières liées à la présence du président algérien ».
Par ailleurs, le journal La Côte indiquait également que deux limousines genevoises de location ainsi qu’une berline allemande aux plaques diplomatiques se trouvaient également près de cette clinique.
L’autre quotidien suisse, La Tribune de Genève précisait, de son côté, que Bouteflika était descendu au Métropole de Genève, un hôtel de haut standing.
Rien n’indique que le séjour de Bouteflika en Suisse serait lié à une éventuelle dégradation de son état de santé ou tout simplement à un check-up médical.
Le porte-parole du département fédéral des Affaires étrangères, Eric Reumann, a déclaré que son service n’était pas au courant de cette information.
De leur côté, l’ambassade algérienne à Berne ainsi que le consulat général d’Algérie ont refusé de commenter l’information. Résidant fréquemment en Suisse depuis le début des années 1980, Abdelaziz Bouteflika serait un client régulier de la clinique de Génolier.
Opéré en décembre 2005 pour un ulcère hémorragique à l’estomac à l’hôpital français du Val-de-Grâce, Abdelaziz Bouteflika, 72 ans, s’est officiellement remis de sa maladie.
Néanmoins, son état de santé fait régulièrement l’objet de rumeurs alimentées notamment par ses éclipses et ses disparitions fréquentes de la scène publique. En Algérie, la santé du Président relève presque du secret d’Etat.