Tous les efforts de l’État sont essentiellement centrés autour des questions liées au développement et à l’édification nationale.
Le président de la République a, à ce propos, affirmé que cela fait désormais partie des actions prioritaires.
«Après avoir consolidé les fondements de la paix et la stabilité dans le pays, nous avons œuvré dans notre politique ces dernières années, à accorder la priorité aux problèmes de développement, à la construction des infrastructures de base, à la lutte contre la corruption et à la prise en charge des préoccupations des Algériennes et Algériens», a ainsi indiqué Abdelaziz Bouteflika dans un message adressé aux participants du meeting organisé par l’Union générale des étudiants libres (Ugel) à la Coupole Mohamed-Boudiaf à l’occasion du 22e anniversaire de sa création.
Cependant le chef de l’État a tenu à préciser qu’il y a bien évidemment une hiérarchisation des priorités «selon les capacités et les moyens de l’État» en plaçant en tête des préoccupations la question de l’emploi, notamment celui des jeunes. Un clin d’œil aux jeunes qui sont, de par leur nombre puisqu’ils constituent la majorité de la population algérienne, les plus exposés aux problèmes du chômage.
D’où, sans doute, l’expression de leur colère d’une manière bruyante quelques fois ces derniers temps.
Le président de la République, dans ce cadre, rappelé les mesures prises par l’État tant dans le secteur public que privé, et dans tous les domaines, en vue de permettre aux jeunes intéressés de bénéficier de divers crédits d’investissement, en particulier dans le domaine agricole, ainsi que des contrats de pré-emploi et d’intégrer le plus grand nombre de chômeurs dans la dynamique de l’économie nationale, sans parler de l’augmentation de la bourse de l’étudiant. Le président Bouteflika fait référence aux dernières mesures fort incitatives prises par le Conseil des ministres au début du mois de février et qui ont, globalement, trouvé un écho favorable auprès des jeunes chômeurs.
«Nous avons persévéré dans notre politique, à rapprocher les entreprises de production des établissements de formation et d’enseignement supérieur afin de résorber le chômage et de dynamiser les rouages de l’économie et du développement», a-t-il souligné ajoutant que «différents chantiers de développement sont en outre entamés, notamment ceux initiés par l’Etat dans le domaine du transport et de la construction d’infrastructures universitaires d’enseignement et d’hébergement en les dotant d’équipements adéquats à l’enseignement et à la recherche tout en offrant les conditions idoines à l’étudiant, au chercheur et à l’enseignant universitaire».
«Il est pour moi un motif de fierté que la jeunesse algérienne, armée de science et de savoir et attachée aux principes d’amour de la patrie et de défense des réalisations et des acquis arrachés par le peuple au prix de lourds sacrifices, prenne l’initiative de s’affirmer et d’exprimer, avec lucidité et responsabilité, ses aspirations à contribuer à l’édification de l’Algérie de demain».
Par ailleurs le président de la République n’est pas resté uniquement sur le terrain socio-économique puisqu’il a aussi fait clairement référence au volet politique.
En effet pour le chef de l’État le progrès éeconomique est indissociable du volet politique car «il doit aller de pair avec la promotion des libertés publiques et privées, la libération des initiatives et l’instauration d’un climat adéquat aux espaces de l’expression libre et responsable pour l’édification d’une démocratie judicieuse».
Dans cette même veine il a fait allusion aux dernières mesures relatives à l’accès des partis de l’opposition aux médias lourds, notamment la Télévision, «pour ouvrir la voie à la libre expression et au dialogue sérieux tout en posant les questions de fond sans exclusive dans un cadre transparent et clair.
Cette démarche est susceptible de concrétiser les avis et les suggestions utiles et d’éloigner celles futiles et tendancieuses qui nuisent à tout un chacun».
Par : Kamal Hamed
