Bouteflika absent à la cérémonie de célébration de la journée internationale de la femme

Bouteflika absent à la cérémonie de célébration de la journée internationale de la femme

Le président Bouteflika mettait presque, depuis son retour aux commandes, un point d’honneur à ne jamais rater la célébration de la journée internationale de la femme. Systématiquement, il a honoré ce rendez-vous, en hommage au rôle politique de la femme algérienne.

Cette année, il n’y est pas, à cause de son incapacité à faire le déplacement à l’hôtel Aurassi. Et c’est encore une fois Abdelmalek Sellal quia pallié à l’absence du chef de l’Etat. Mais c’est Mohamed Ali Boughazi, conseiller à El Mouradia, qui a lu le message du président dans lequel il a rendu hommage à la femme algérienne pour son combat et son parcours.

“Comme chaque année, la célébration de la Journée internationale de la femme m’offre l’opportunité de partager avec vous un moment où votre long combat pour la promotion de votre condition et de votre statut est mis à l’honneur et où nous évoquons le souvenir de toutes celles qui pris part grâce à leur sacrifice l’avènement de l’Algérie indépendante”, a souligné le chef de l’Etat.

“Cette date nous inscrit dans l’universalité de nos engagements internationaux. Elle est pour nous chaque année, l’occasion de mesurer le chemin parcouru, de consolider les acquis et d’inventer ensemble un avenir meilleur pour les femmes algériennes”, a ajouté Abdelaziz Bouteflika.

Le Président de la République a instruit, à cette occasion, le Gouvernement d’engager une réflexion sur la possibilité d’instituer un fonds destiné aux femmes divorcées ayant des enfants mineurs à charge.

Il est vrai que le divorce en Algérie est entrain de prendre des proportions démesurées, parfois conjuguées à des drames. La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Souad Djaballah, a, de son coté, salué dans une courte allocution “les efforts” du chef de l’Etat pour “la promotion” de la femme algérienne et ses droits, soulignant que le Président Bouteflika a veillé à ce que la femme algérienne ait “sa place, sa voix et son opinion”.

Lors de la révision constitutionnelle de 2008, le président Bouteflika à fait introduire un amendement portant sur la promotion du rôle politiques dans les institutions.

Cette disposition, s’est traduite concrètement par l’introduction obligataire d’un quota de femme dans les assemblées élues(locales et nationales) Actuellement les femmes représente un tiers de l’APN, à la faveur justement de cet amendement Bouteflika.

En signe de gratitude, sans doute l’UNFA, un des appendices du parti unique , est parmi les premières organisations à soutenir la candidature de Bouteflika pour un quatrième mandat.