Bousfer-Plage: Foulant aux pieds les lois de la République, des individus agressent le littoral pour y ériger des villas Les riverains crient au scandale!

Bousfer-Plage: Foulant aux pieds les lois de la République, des individus agressent le littoral pour y ériger des villas Les riverains crient au scandale!
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La culture de l’illicite a-t-elle gagné toutes les franges de la société ? Est-elle en passe de cibler tous les espaces constructibles ? En effet, à voir les atteintes répétées contre le foncier, il est aisé de répondre par l’affirmative, surtout lorsque les auteurs des agressions contre le patrimoine public, ne sont plus des citoyens ordinaires que les aléas de la vie ont contraints à se procurer coûte que coûte un toit pour leur famille, mais bel et bien des citoyens nullement dans le besoin qui se croient tout permis.

Cela est notamment le cas d’un groupe de citoyens se croyant au-dessus de tout soupçon, qui ont jeté leur dévolu sur un site de baignade à Bousfer-plage où ils ont érigé des habitations qui ne serviront sans nul doute que le temps d’une saison estivale.

Ces prédateurs de l’espace public, ont choisi la plage El Mordjane (ex-Bizet), pour y construire ce qui va leur servir de garçonnière ou de lieu de luxure, et ce, en dépit de l’opposition des riverains. Ces derniers qui, depuis que leurs voisins encombrants ont commencé à déposer leurs matériaux de construction au pied de la falaise surplombant cette plage, n’ont cessé d’alerter les services concernés sans que leur démarche n’aboutisse sur une décision concrète.

«Depuis que l’un des squatteurs, sur les trois ayant déjà érigé leurs demeures, a entamé les travaux , je n’ai cessé d’alerter les services de la commune et de la daira, mais jusqu’à l’heure actuelle, aucune décision concrète n’a été prononcée à l’encontre de ces citoyens», a déclaré un riverain qui s’est dit inquiet du risque de bidonvilisation de l’ensemble du site qui comprend une trentaine de villas, réalisées dans le cadre d’un programme promotionnel public piloté par la CNEP.

LG Algérie

Ce citoyen dont les fondations de sa propre habitation érigée sur la falaise ont été sérieusement ébranlées par les travaux d’excavation engagés par l’un des squatteurs, s’est dit d’autre part surpris de la passivité des élus locaux qui disposent pourtant des outils juridiques interdisant les constructions, particulièrement ceux contenus dans la loi relative à la protection du rivage qui interdit notamment la construction à moins de 300 mètres du rivage.

Notre source affirme par ailleurs, que les trois citoyens ont été sommés par la commune de cesser la construction de leurs habitations, mais sans que cela ne leur soit dûment notifié comme cela est exigé dans pareille situation. Il se dit à ce sujet très inquiet de voir ces squatteurs qui manifestement, jouissent d’une certaine protection, revenir à la charge dans les prochaines semaines, pour parachever leurs villas.

Belhouari Salim