L’opération de dépôt de dossiers de participation au concours de recrutement dans le secteur de l’éducation qui se poursuit pour le deuxième jour était marquée par les bousculades et les heurts des candidats ayant vu leurs dossiers refusés en raison de l’annulation de certaines filières.
Certains candidats ont crié au scandale après le refus de leurs dossiers au niveau des directions de l’éducation, en raison de l’annulation de certaines filières du concours.Les directions de l’éducation ont été prises d’assaut tôt dans la matinée de mercredi par les centaines de candidats venus déposer leurs dossiers dans l’espoir de décrocher un poste budgétaire dans l’un des trois paliers de l’enseignement (primaire, moyen et secondaire).
A Alger, la non-programmation de concours de recrutement au niveau de la direction de l’éducation d’Alger-Ouest a contraint des centaines de candidats de se diriger vers la direction de l’éducation d’Alger-Centre qui a reçu à elle seule ,durant ces dernières 48 heures, pas moins de 800 candidatures.
Lors de l’opération de dépôt des dossiers, des candidats ont été surpris par le refus de leurs dossiers en apprenant que leurs spécialités n’étaient pas concernées par le concours, elles qui figuraient pourtant sur la liste des filières concernées par le concours par le passé.Parmi les candidats ayant vu leurs dossiers rejetés, l’on cite les détenteurs de licence en psychologie scolaire, tandis que les licenciés en psychologie de l’éducation sont autorisés à participer au concours .
Quant à la filière de sociologie, il n’y a que les licenciés en sociologie de l’éducation qui sont autorisées de prendre part au concours.Les détenteurs de licence en « philosophie » ont également été autorisés à participer au concours de recrutement d’instituteurs du cycle primaire en tant qu’enseignants de la langue arabe.Les détenteurs de licence dans diverses spécialités sont autorisés cette année à postuler au poste d’enseignant dans le cycle secondaire, contrairement à ce qui se faisait dans les années précédentes où le ministère de l’Education nationale procédait à délivrer des autorisations afin de combler le manque d’encadrement dans le cycle secondaire.