Il s’agit de Hadj Allef Mustapha, né le 28 août 1968 à Alger, de Meouchi Fatma, née le 1 juin 1946 à Tébessa, de Benterki Mebarka, née le 20 mai 1945 à Sidi Okba (Biskra), de Boucetta Abdelkader, né le 12 novembre 1943 à Alger, de Matrouni Kheira, née le 31 décembre 1960 à Tiaret et de Degdagui Nourredine, né le 30 novembre 1960 à Tiaret. Par ailleurs, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa a affirmé hier que les autorités saoudiennes devaient annoncer dans la soirée la liste officielle et définitive des hadjis décédés. Mohamed Aissa a indiqué que «Les autorités saoudiennes avaient demandé dimanche dernier à l’Algérie de lui fournir une liste des hadjis algériens portés disparus pour faciliter les opérations de recherche, à travers l’utilisation de l’empreinte digitale électronique et l’inventaire au niveau des morgues», a-t-il expliqué. En réaction aux différentes attaques des médias suite aux deux événements dramatiques qui ont caractérisé la session hadj 2015, le ministre a rejeté «toute exploitation politicienne des accidents de la grue et de la bousculade de Mina, en attendant que les autorités saoudiennes finissent les deux enquêtes sur les principaux motifs à l’origine de ces deux accidents». Revenant sur ce drame, le premier responsable a expliqué que «Le nouveau procédé pour l’accomplissement du rituel de la lapidation à Mina a permis d’éviter les accidents de bousculade ou d’asphyxie durant plusieurs années, à l’exception de l’accident de 2006 qui a fait 400 victimes parmi les hadjis», affirmant «ignorer les raisons de cette bousculade», qu’il a qualifiée de «catastrophe». Concernant l’évaluation de la saison du hadj, le ministre a réitéré son engagement à assurer «le pèlerinage de la dignité» qu’il avait promis au tout début de la saison, mettant l’accent sur la solidarité entre les Algériens, notamment lors de l’accident de Mina.
S. L.
