Pour lui, il n’y à rien à attendre des dirigeants arabes et musulmans, sachant que le président américain a choisi le moment opportun pour parapher la décision.
Contacté par Echorouk, Bouragaâ a préconisé la presse et les médias arabes de changer certains concepts et termes, estimant qu’il fallait considérer désormais l’état sioniste comme étant le 51e Etat des États-Unis au Moyen Orient.
“Aujourd’hui, la réalité est bel et bien concrétisée sur le terrain. Trump savait comment saisir l’occasion, surtout que les dirigeants arabes sont divisés entre soumis et pro-Israël. Le discours d’Ismail Hania était le plus logique et réaliste dans la mesure où il a parlé avec foi des solutions concrètes et susceptibles d’opérer le changement escompté”, a-t-il estimé.

“A cet effet, nous lançons appel aux partis politiques, aux acteurs de la société civile en Algérie pour une action baptisée <Mazafran 3> et consacrée à la question palestinienne. Il faut une position unanime pour appuyer les frères palestiniens et condamner la démarche illégale rejetée par les dirigeants européens. La parole est donnée à présent aux peuples et non aux dirigeants. Pour preuve, aucun pays arabe n’a pris une position officielle ferme, claire et décisive. Malheureusement, la Nation arabe vit une des ses pires périodes avec la perte de la Syrie, le Yémen, l’Irak et la Libye. C’est pourquoi l’Amérique compte affaiblir davantage la question palestinienne”, soutient-il.