Boumerdès Ratissage à Béni Amrane, 2 bombes désamorcées aux Issers

Boumerdès Ratissage à Béni Amrane, 2 bombes désamorcées aux Issers

Les forces de sécurité, notamment les soldats de l’ANP, ont poursuivi, hier, leur opération de ratissage enclenchée depuis près d’une semaine dans les maquis de Béni Amrane à 35 km au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès.

L’armée a bombardé plusieurs poches susceptibles d’abriter des groupes terroristes de l’ex-GSPC notamment dans les fiefs traditionnels de Djerrah et d’Ait Khelifa où les soldats sont parvenus a éliminer, au mois de février dernier, une quinzaine d’acolytes de Droukdel, l’émir national de la branche locale de l’AQMI, (ex-GSPC). Selon une source au fait de la situation sécuritaire, plusieurs terroristes se seraient enfuit des régions fortement bombardées et pilonnées par l’armée ces dernières 72 heures, vers d’autres lieux qu’ils jugent plus cléments. Mais jusqu’à présent, notre source, affirme qu’aucun attentat n’a été perpétré afin de détourner l’attention des forces de sécurité. C’est dire que la pression sur les groupes armés s’intensifie chaque jour. Même les circuits de soutien sont démantelés et plusieurs individus ont été arrêtés par la passé.

Des bombardements à l’artillerie lourde ont été entendus dans la nuit d’avant-hier par les habitants des régions jouxtant les maquis précités.

Par ailleurs, les artificiers de l’ANP sont parvenus dans la journée d’avant-hier à désamorcer deux bombes de fabrication artisanale enfouies sur la bordure de la RN 68 à hauteur de lieudit Bouchakour, dans la commune des Issers.

La pose de ces engins mortels serait l’œuvre des groupes terroristes écumant la région pour venger, selon toute vraisemblance, leurs camarades, éliminés il y a une vingtaine de jours, par les soldats de l’ANP dans les maquis de Djouana dans la même localité. Pour rappel, près de 25 terroristes de l’ex-GSPC ont été neutralisés au cours de différentes opérations militaires à travers les maquis de Boumerdès, par les forces combinées de sécurité, depuis le début de l’année en cours.

Par : Tahar Ounas