De nombreux établissements scolaires de la commune de Beni Amrane ne disposent pas encore de cantines scolaires, notamment les écoles primaires, selon le rapport-bilan présenté par le président de l’APC à la population.
Le document cite l’exemple de l’école Saïd-Challal, considérée comme la plus importante de la commune et qui ne dispose pas de cantine. C’est aussi le cas de l’école Hanafi-Hamoud située dans la localité de Debbagha dont la cantine est restée fermée depuis le séisme du 21 mai 2003. D’autres établissement se trouvent dans la même situation tels que les écoles des frères Zouaoui, l’école Belkhir, l’école Goubah, ou encore l’école Boussaidi-Lounès.
Les élèves inscrits au niveau de ces écoles se contentent de repas froids, et la plupart des cantines en état de fonctionnement souffrent d’un terrible manque d’encadrement. Par ailleurs, les centaines d’élèves issus des régions rurales font face chaque jour à d’éreintants déplacements pour se rendre dans leurs établissements. La cause, sur les 7 bus scolaires dont disposent la commune, trois sont immobilisés et les autres se trouvent dans un état moyen. La commune connaît également un énorme retard en matière de développement. Et pour cause, c’est la seule commune de la wilaya où le taux d’électrification rurale est resté depuis plus de quatre ans figé à 92% alors que le taux de raccordement en gaz naturel n’a pas bougé depuis 2012.
Il est toujours figé à 41% soit le même taux qu’en 2012, alors que celui enregistré au niveau de la wilaya a atteint aujourd’hui 65%. Le même retard enregistré dans le raccordement du réseau d’assainissement qui n’a évolué que de 10% durant quatre ans puisqu’il est toujours de 60%, soit l’un des plus faibles de la wilaya. L’alimentation en eau potable, qui était en 2012 à 70%, a atteint 90% en 2017. “Ce taux ne concerne que les agglomérations possédant le réseau de raccordement d’eau potable”, précise le maire. Concernant les 100 locaux commerciaux du Président, sur les 80 réalisés, 64 sont toujours fermés en dépit de leur attribution depuis de nombreuses années.
M. T.
