L’université M’hamed-Bouguerra était elle aussi au rendez-vous pour célébrer la Journée internationale de la femme qui coïncide avec le 8 mars de chaque année. Dans ce cadre et à l’instar des autres institutions et associations, l’université a élaboré un riche programme pour célébrer cet évènement dédié à la femme. Des activités sportives, culturelles, des conférences, des photographies retraçant l’histoire de la femme algérienne et des expositions de mémoires de fin d’études des étudiantes ont été présentées et exposées. Le théâtre et la poésie ainsi que des récompenses aux meilleures lauréates dans différents domaines ont été également honorées. Une conférence sur le rôle de la femme africaine a été également présentée au niveau du campus Nord par Hadja Fanta Souari de la communauté des étudiants étrangers de Boumerdès qui a mis en exergue le combat de la femme à travers l’histoire pour réaliser les acquis actuels consolidant sa liberté et son indépendance. La clôture des festivités a été ponctuée par une décoration florale macramé et céramique, des gâteaux et du pain traditionnels ainsi que des ouvrages scientifiques réalisés par des femmes exprimant de cette manière leur génie de création et cela dans tous les domaines. La sûreté de wilaya, de son côté, a célébré cette Journée internationale de la femme en récompensant la gent féminine exerçant dans le domaine de la police où il a été souligné les compétences et les capacités de cette dernière. Comme chaque année, la célébration de la Journée internationale de la femme se fait dans les centres urbains avec le rituel des fleurs et des gâteaux, loin des femmes rurales, qui, elles, ignorent tout de ces festivités en continuant à faire les travaux des champs et ménagers dans des conditions le plus souvent difficiles.
B. Khider
