La rentrée scolaire dans la wilaya de Boumerdès risque de ne pas être normale et ce, malgré l’ouverture de dix nouveaux établissements tous paliers confondus. La raison pour laquelle la rentrée sera similaire aux précédentes, estiment certains syndicalistes, est que les problèmes de l’année d’avant ne sont toujours pas réglés, notamment celui inhérent à la surcharge des classes.
Certains projets de réalisation de lycées ont pris du retard, à l’instar de celui de Cap Djinet qui devra ouvrir finalement ses portes pour recevoir les élèves. Ici, les lycéens rencontraient de nombreuses difficultés pour rallier Bordj Ménaïel. Dans la commune de Kharouba, à l’ouest de Boumerdès, le projet de lycée est en souffrance alors que son ouverture était prévue pour cette année.
A Timezrit, le projet de réalisation d’un lycée risque de ne pas être entamé en raison des oppositions de propriétaires terriens. Dans d’autres communes, comme Si Mustapha et Legata, les élèves continuent à étudier dans d’autres établissements scolaires situés dans des localités limitrophes.
Dans un premier temps, la direction des équipements publics avait annoncé la réception de huit lycées. Même situation en ce qui concerne les établissements du moyen (collèges), où certains d’entre eux seront ouverts malgré le non-achèvement des travaux comme celui prévu à Afir à l’extrême est de Boumerdès.
Dans certaines régions, les collégiens sont contraints de parcourir plusieurs kilomètres pour rejoindre les bancs des classes alors que d’autres étudient dans des conditions lamentables dans des écoles datant de l’ère coloniale, comme le cas du CEM Babassi Rabie, à Chaâbet El Ameur. Par ailleurs, les établissements scolaires recevront à partir de ce dimanche 200 921 élèves tous paliers confondus, a indiqué jeudi dernier la direction de l’éducation (DE), dans un communiqué.
Amar Ouali
