Le tribunal criminel près la Cour pénale de Boumerdès a prononcé ce dimanche la peine de mort contre un homme, accusé d’avoir tué le directeur général d’une grande entreprise nationale, résidant à Ain Taya, à Alger.
Le suspect a été jugé pour avoir commis un crime lié selon l’arrêt de renvoi à « l’assassinat et l’incendie criminel volontaire avec préméditation et de vol ». Les faits de cette affaire remontent à novembre 2013, quand l’accusé s’est introduit dans le domicile de la victime, surpris par la présence de ladite victime en son domicile, le suspect pensa alors à se débarrasser d’elle. Le présumé assassin aurait tué de plusieurs coups de poignard le propriétaire du domicile familial.
Après cela, l’accusé a pénétré dans la chambre à coucher de la victime et prit une somme d’argent et des bijoux. Afin de camoufler tout indice, le suspect a actionné le gaz de ville en sectionnant le tube de gaz avant d’y mettre le feu dans la maison et s’enfuir, puis il est revenu quelques minutes après sur le lieu du crime en prétendant aider les voisins à éteindre les flammes sortant de la maison en feu et le corps gisant sur le sol. L’inculpé ne s’est pas aperçu qu’il avait négligé, un indice sur le lieu du crime qui a contribué à sa condamnation, ses chaussures de sport tâchées de sang dans la salle de bain.
Cette preuve matérielle a beaucoup aidé les services de sécurité compétents à contrecarrer le plan de fuite du mis en cause au lendemain de son crime vers l’étranger, car il envisageait de se rendre au Maroc, puis en Espagne. L’accusé avait essayé lors de l’audience de se défendre en affirmant qu’il était en légitime défense, quand la victime selon lui « aurait tenté de l’agresser sexuellement après l’avoir attiré à son domicile, en échange d’un poste d’emploi ». Le Procureur Général a requis la peine maximale contre l’accusé considérant que les faits sont «très graves».
G.A.