Les citoyens crient leur « ras-le-bol des promesses non tenues par les responsables locaux quant au règlement des problèmes auxquels nous faisons face quotidiennement, à savoir le revêtement de la route du village, la construction d’une école primaire ainsi que l’ouverture de la salle de soins d’Iwaryachène construite il y a des années ainsi que l’ouverture du bureau de poste ».
Les villageois ont barricadé la route à l’aide de pneus et de troncs d’arbre de 8h à 11h30.
Ils ont réclamé la venue des responsables locaux sur les lieux de la manifestation afin d’obtenir des explications sur le retard mis dans le lancement des travaux de revêtement de la route et sur toutes leurs préoccupations.
« La dernière fois, vous nous avez promis de revêtir la route dans un délai d’un mois et demi, mais deux mois ont passé sans que rien de concret ne soit fait.
Si vous doutez de notre détermination d’aller jusqu’au bout pour arracher nos droits, nous vous disons que vous vous trompez, nous n’allons pas nous taire jusqu’à ce que nos doléances soient satisfaites », tempête un jeune manifestant en s’adressant au chef de daïra qui était sur les lieux.
Les jeunes se sont dispersés dans le calme après les déclarations du chef de daïra qui leur a promis que les travaux commenceront samedi prochain.
Par ailleurs, les habitants du quartier Village Omar et de la cité des chalets BCR de Bordj Ménaïel se sont rassemblés dans la matinée devant le siège de l’ADE « pour protester contre le problème de pénurie d’eau qui perdure depuis plusieurs mois ».
Les protestataires, dont le nombre dépassait les trois cents personnes, ont demandé aux responsables concernés des solutions urgentes à la rareté de l’eau qui les pénalise lourdement.
« L’eau ne coule qu’une fois par semaine dans nos robinets », nous a dit un habitant. « Ces derniers jours plusieurs quartiers reçoivent dans leurs robinets de l’eau rougeâtre », nous dit-on, ce qui « fait douter les citoyens de la qualité de cette eau ».