Des dizaines de retraités et d’invalides de l’ANP ne décolèrent pas. Ils sont revenus, hier, à la charge en tentant une autre marche vers la capitale après celle avortée, mardi dernier, au niveau de la localité d’Arbatache sur l’autoroute est-ouest.
De nombreux manifestants de la région de l’est du pays sont venus par train, où ils ont entamé une marche de la gare ferroviaire de Tidjelabine vers la RN12, pour rejoindre d’autres manifestants en vue de marcher sur Alger pour porter leurs revendications aux hautes autorités de l’Etat. Encore une fois, les retraités, les blessés et les rappelés de l’ANP ont été bloqués par les services de sécurité venus en renfort pour les empêchant de poursuivre leur marche de protestation jugée illégale, a-t-on indiqué.
Par ce mouvement de protestation, qui est d’essence pacifique, les protestataires revendiquent un statut particulier et la prise en charge de leurs droits sociaux, maintes fois exprimés à la tutelle, notamment lors de la grande marche vers Alger, organisée il y a un mois. Ils ont dénoncé la marginalisation dont ils sont victimes après des sacrifices fournis lors de la décennie noire.
La circulation automobile a été paralysée pendant plusieurs heures sur cet important axe routier où les automobilistes étaient contraints de faire de longs détours pour rejoindre leur destination. Exacerbés par le silence des autorités, quant à la prise en charge de leurs revendications pourtant maintes fois exprimées, les protestataires menacent de poursuivre leur mouvement si leurs revendications relatives à l’amélioration de leurs conditions sociales, après services rendus à la patrie pendant des moments difficiles, ne sont pas prises en charge dans les meilleurs délais par les hautes autorités de l’Etat.