Il y a 22 ans que notre confrère Mohamed Hassaïne a été enlevé par un groupe terroriste du GIA pour ne plus donner signe de vie. Il a été enlevé et assassiné, en 1994, par des terroristes du GIA dans sa ville natale Al Arbatache dans la wilaya de Boumerdès. Son corps n’a jamais été retrouvé.
Il avait 49 ans et laissait derrière lui trois enfants dont l’aîné avait 6 ans et un bébé de 45 jours. Mohamed était le correspondant du journal Alger républicain. Ses articles étaient pour l’essentiel consacrés aux problèmes de la paysannerie et aux luttes des travailleurs et des syndicalistes notamment au niveau de la zone industrielle de Rouiba-Réghaïa. Il assurait également la couverture des matchs de football de l’équipe locale dont il était un fervent supporter. “Mohamed militait au sein du Parti de l’avant-garde socialiste (Pags).
Il savait traduire les grands principes politiques en actions simples centrées sur la prise en charge des préoccupations quotidiennes des gens humbles de sa localité”, témoigne son ami Norreddine.
Il était aussi l’ami des travailleurs, notamment ceux de la zone industrielle de Rouiba avec lesquels il partageait les préoccupations et les revendications. Sa femme, encore très affectée, a tenu à souligner que son mari a payé de sa personne sa passion du métier et sa solidarité avec les plus démunis et les plus lésés.

Il est mort pour ses convictions, mais rares sont ceux qui s’enquièrent du sort de sa veuve ou de ses orphelins, confie-t-elle.