« Améliorer la prise en charge des parturientes et des nouveau-nés » est le thème développé par des médecins lors de la célébration de la journée de la Mère et Enfant, organisée jeudi dernier à la Maison de la culture Rachid-Mimouni de Boumerdès.
Elle est à l’initiative de la direction de la santé en collaboration avec la Société algérienne de la médecine générale. Les médecins ont explicité à travers leurs interventions la nécessité de rechercher et d’identifier les facteurs de risque chez toute parturiente arrivée à la maternité. « Dans le souci d’une meilleure prise en charge par le service concerné », dira le médecin, M. Aïche Kadra.
L’augmentation du nombre de médecins et d’infirmiers spécialisés et qualifiés ainsi que l’utilisation d’un matériel technique adéquat sont des conditions susceptibles de mieux gérer les grossesses à hauts risques, a-t-il développé, en insistant sur un diagnostic exact et un suivi médical adéquat pour éviter des conséquences graves aux patientes. Afin de réduire la mortalité infantile et maternelle, il est conseillé de suivre un processus de prise en charge de la parturiente dès son admission en maternité. Le contrôle de sa tension artérielle, de sa glycémie, et le dépistage du sida, de l’hépatite, de la rubéole et de la toxoplasmose (malformation du fœtus), a expliqué Oukaour Yamina, médecin coordinatrice des PMI à l’EPSP de Boumerdès.
Des explications ont été données par les médecins aux diverses questions soulevées par l’assistance constituée en majorité de sages-femmes, dont l’unique souci est de mieux accomplir leur travail médical. « La réanimation du nouveau-né, la bronchiolite aiguë et l’allergie aux protéines de lait de vache », sont d’autres sujets mis en exergue par les médecins spécialistes lors de la même journée.
« L’application du programme national de périnatalité 2015-1999 a permis la réduction du taux de mortalité infantile de 21/1000 à 16/1000 », a déclaré Mme Berbèche Wahiba, représentante de la direction de la santé et de la population de Boumerdès.
Elle ajoutera que la mortalité infanto juvénile, qui touche les enfants de leur naissance à l’âge de 5 ans, a baissé également de 55,7/1000 à 47/1000 entre la période 1990 à 2015.