L’anarchie règne à Issers, à une vingtaine de km à l’est de Boumerdès. Le trafic automobile au niveau des axes routiers de la localité est devenu insupportable. Le stationnement anarchique des automobilistes encombre la ville qui n’est toujours pas dotée de parkings.
Les services de l’APC n’ont pas pensé à réaliser des aires de stationnement, et ces endroits peuvent générer des recettes supplémentaires à la trésorerie. Au niveau de la RN 12, la circulation est quasi quotidienne et à longueur de la journée, en raison de stationnement anarchique des automobilistes qui garent, soit pour se rendre dans une cafétéria ou faire des emplettes. En plus de cela, l’arrêt de stationnement des transporteurs situé sur cet axe routier provoque d’énormes embouteillages au centre-ville.
Au niveau de boulevard colonel Amirouche, le principal axe routier de la ville est submergé par le nombre de véhicules garés quotidiennement. En sus de cela, cette route est bouchée tous le temps par des vendeurs de fruits et légumes qui viennent de tous les coins de la région pour vendre en gros leurs marchandises. «Ce marché improvisé doit être délocalisé en dehors de la ville», nous dira un habitant du centre-ville, qui ajoute que les responsables locaux n’ont pas fait dee grandes choses pour ces vendeurs en réalisant un marché de gros, notamment.
La commune des Issers est connue pour être un lieu de négoce agricole depuis belle lurette. D’ailleurs, elle a l’un des plus anciens marchés de fruits et légumes (depuis 1920) à l’échelle de la région. D’autre part, le commerce informel a la peau dure dans cette localité où deux projets de réalisation de marchés couverts sont achevés tandis qu’un autre est à l’arrêt depuis plusieurs années. Des milliers de dinars ont été consommés pour réaliser ces structures pour les laisser fermées sans que les vendeurs qui pullulent n’en profitent.
