Boukadoum : “Manifester est un droit constitutionnel”

Boukadoum : “Manifester est un droit constitutionnel”

À l’occasion du deuxième anniversaire de la révolution populaire du 22 février 2019, le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum revient sur le droit de manifester en Algérie.

Intervenant ce lundi 22 février sur la chaine TV France 24, le chef de la diplomatie algérienne affirmé que la manifestation est un droit constitutionnel. Cette déclaration intervient à l’occasion du deuxième anniversaire du Hirak.

Réitérant donc le droit de manifester consacré par la constitution algérienne, le ministre a estimé, en revanche, que la situation sanitaire actuelle, engendrée par la propagation de l’épidémie du coronavirus, requiert de nouvelles mesures.

À ce même propos, il ajoute que l’Algérie est parvenue avec efficacité à faire face à l’épidémie du coronavirus, réitérant la nécessité de poursuivre les efforts pour préserver la santé des citoyens.

Des manifestations dans plusieurs villes du pays

Pour ce 2e anniversaire du Hirak, plusieurs villes à travers le territoire national ont connu des manifestations où des centaines de personnes ont défilé pour à la fois célébrer le déclenchement du mouvement et réitérer les revendications populaires.

À Alger, Bejaia, Tizi Ouzou, Annaba, Bouira, Tlemcen ou encore dans plusieurs autres wilayas et grandes villes du pays, les Algériens ont été au rendez-vous de la célébration de leur révolution pacifique.

Les manifestants ont scandé les slogans habituels du Hirak, gardant le cap sur les revendications de changement et de rupture.

À Alger, plusieurs personnalités politiques ou figures emblématiques du mouvement populaire ont pris part aux manifestations. On peut citer, l’économiste Smail Lalmas, l’ancien détenu Karim Tabbou ou encore le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie RCD Mohcine Bellabes.