Le ministre délégué s’est rendu à Bechloul puis à Bouira toujours pour passer en revue les différentes réalisations du secteur.
Le ministre délégué chargé de la jeunesse, Mellah Belkacem, a effectué hier une visite à travers la wilaya de Bouira. L’hôte s’est rendu dans la région Est pour visiter les différentes structures relevant de son département. Plusieurs structures, et plus particulièrement les centres culturels continuent à souffrir d’une gestion mal suivie. La faiblesse de la majorité des budgets des communes, influe directement sur la prise en charge des structures.
Même si le ministre et les assemblées ont consenti un effort pour la réhabilitation de beaucoup de structures, ce mode de gestion reste discutable pensent les maires nouvellement élus. Après M’chedallah, le ministre délégué s’est rendu à Bechloul puis à Bouira toujours pour passer en revue les différentes réalisations du secteur. Dans l’après-midi, l’ensemble des cadres et bénévoles du mouvement associatif étaient conviés à une réunion au niveau du centre de formation professionnelle; dans un long discours,M.Mellah a rappelé la nécessité de revoir l’organisation du mouvement associatif. «Il faut inventorier, classer les associations. L’Etat consent des aides immenses qui souvent n’arrivent pas à destination. Le flou qui entoure les associations doit être définitivement dissipé», dira entre autres le ministre délégué. Insistant sur l’utilité de restructurer le mouvement, le ministre délégué précisera que «c’est le rôle très important que joue ce mouvement dans l’encadrement de la société et de son développement qui oblige l’Etat à revoir cette organisation. Le moment est aussi à la qualité parce que l’ère de la quantité est révolu» commentera le ministre délégué.
Ce responsable, qui est déjà passé par Bouira en qualité de directeur de l’UFC, à son ouverture, a invité les responsables locaux du secteur à plus de vigilance et d’efforts:«Parce que le monde n’est qu’une petite bulle, notre société et notre jeunesse particulièrement doivent se mettre à l’heure pour ne pas subir les méfaits d’un monde qui ne pardonne pas et qui a horreur du ridicule. Pourquoi accréditer mille associations qui n’ont aucun impact sur la société si deux ou trois arrivent à fédérer des milliers de jeunes.» Dans la même optique, le ministre délégué précisera que son département s’affaire actuellement pour mettre en place un projet qui restructurera le mouvement associatif. «Ma visite à Bouira s’inscrit dans la large consultation que nous menons pour redonner à l’association la place qui lui échoit dans la société.» A l’heure où nous mettons sous presse, le ministre délégué chargé de la jeunesse était toujours en réunion avec les associations et le mouvement associatif des jeunes de Bouira.
