Ces protestataires ont décidé de ne plus baisser les bras jusqu’à la résolution de leur problème: le logement.
Les habitants de plusieurs quartiers populaires du chef-lieu de wilaya sont revenus à la charge hier pour venir observer un sit- in devant le siège de la wilaya.
Ces mêmes manifestants sont ceux là même qui avaient la semaine passée bloquer l’accès au siège de la daïra. Estimant avoir été floués par l’ancien chef de daïra, ces protestataires ont décidé de ne plus baisser les bras jusqu’à la résolution de leur problème: le logement. L’année dernière, le chef de daïra et le wali, tout deux mutés, avaient réconforté les plaignants en leur promettant de répondre incessamment à leurs demandes. Convaincus que la solution était imminente, ces comités de quartiers des 140, cité Ecotec, les Haouchs…ont vite crié à la victoire. Après le départ du chef de daïra et du wali, les choses ont vite pris une autre tournure quand l’intérimaire dira à ces comités qu’il n y avait aucun logement disponible. Lundi passé, les postulants au logement social sont venus fermer la daïra pendant une heure avant d’interpeller le wali qui était en visite de chantier. En leur présence le premier magistrat demandera au chef de daïra intérimaire de prendre en compte leurs doléances. Une fois reçus, les représentants apprendront que les logements en réalisation sont destinés à la résorption du logement précaire. Précisons que depuis plus de dix années aucun logement social n’a été distribué à Bouira. La crise est due aussi au non-lancement de 8003 logements à travers la wilaya. Lors de l’opération recasement des occupants des garages, les protestataires parlent de la présence de plusieurs intrus et accuse l’administration de complicité. Ces diverses raisons ont amené les habitants de la cité des 140 et de l’Ecotec à réagir et à protester devant le siège de la wilaya. Une délégation a été reçue par le chef de cabinet et aucune information n’a filtré sur les décisions prises lors de cette entrevue. Précisons aussi que le sit-in d’hier est le deuxième puisque lundi déjà les manifestants ont occupé l’espace de 8h du matin jusqu’à 17 h sans qu’aucun responsable ne daigne les recevoir.
