Sur les 226 listes de candidatures aux APC, deux ont fait l’objet d’un rejet.
Il s’agit des listes FLN à Hadjra Zerga, daira de Sour El Ghozlane et M’Chedallah. Pour les postulants à un siège au niveau de l’APW, la liste du parti Ahd 54 a été rejetée.
La course pour l’assemblée populaire de wilaya, 42 sièges et les assemblées communales,47 communes au total, verront la participation de 31 partis et 3 indépendants. 3 formations ont introduit des recours auprès de la justice suite à des rejets administratifs, il s’agit du RND pour les communes de Raouraoua et à Sour El Ghozlane et du PRA à Bouira. L’Alliance présidentielle a eu gain de cause et ses listes admises alors que le troisième plaignant a vu la décision administrative confirmée et entérinée. Pour la présence au niveau wilaya, le FLN mène le bal avec 45 listes communales, suivi de son frère ennemi, le RND avec 43. Loin derrière, le FFS occupe la troisième place avec 24 listes, juste devant le MPA, avec 18 et le RCD avec 13 listes pour le communales.
Le HMS d’Aboudjerra Soltani accuse le coup des dissidences puisqu’il n’est présent que dans 12 communes. Le PT, lui, se présentera dans 8 circonscriptions quand le FAN de Djamel Abdeslam, un fils de la wilaya, concourera dans 6 communes. Le FNA, le FNL et le PLT se présentent dans 3 communes chacun. Le MEN et le MCL sont présents dans deux communes quand le Pnsd, Jil Jadid, le FDL, Ahd 54, Infittah, le PPL, le Fdjc et le PRP se présentent chacun dans une seule commune. Pour les besoins de cette consultation électorale, 14 sites sont retenus pour la campagne qui débutera 25 jours avant la date du scrutin et qui sera clôturée 3 jours avant. 226 centres de votes pour 908 bureaux sont répartis à travers l’ensemble de la wilaya. La révision exceptionnelle des listes électorales a permis l’inscription de 11.383 nouveaux électeurs et la radiation de 5138. A une journée de la clôture de la révision ordinaire, le corps électoral se résume à 489.142 électeurs. Pour les besoins du scrutin l’administration a réquisitionné 1130 encadreurs des centres de vote et 12 712 agents pour les 908 bureaux qui disposeront de deux urnes, l’une réservée aux communales et l’autre au choix des membres de la prochaine APW. L’installation de la commission de wilaya de surveillance des élections a été différée à une date ultérieure. Le motif de ce renvoi est national puisque les indemnités demandées par les membres de la Commission nationale pose problème. On parle dans les coulisses de 60 000 DA/jour. Si les pouvoirs publics venaient à accepter cette exigence, ce sera une première de par le monde et sera la preuve irréfutable que la démocratie algérienne se négocie à coup de millions de dinars. Les martyrs sincères de la glorieuse Révolution se retourneront dans leur tombe.