BOUIRA, Les projets structurants connaissent des retards

BOUIRA, Les projets structurants connaissent des retards

Le logement, la remise à niveau de l’autoroute, le projet d’une forêt récréative, les résidences universitaires… autant de chantiers qui cumulent des retards.

Lors d’une rencontre avec la presse, le wali, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la presse, est revenu sur plusieurs problèmes relatifs aux projets de la remise à niveau de l’axe autoroutier Lakhdaria-Bouira, la forêt récréative d’Erich qui accuse un retard dans sa réalisation, le non-lancement des travaux de réalisation du marché de wilaya de gros à Aïn Bessem, le lancement du nouveau pôle urbain, le sort des occupants des ex-Galeries et l’avenir des haouchs du centre-ville. Pour le département des travaux publics, plusieurs grands projets structurants sont au ralenti. Le dédoublement de la route entre Bouira et Haïzer, un axe très important pour une réelle relance du tourisme, confié à une grande entrepris et algérienne connaît un rythme de travail très lent. Même constat pour la liaison en double voie entre l’autoroute Est- Ouest à hauteur de Oued El Berdi et la ville de Sour El Ghozlane. Le projet manifeste un essoufflement et risque de s’étaler dans le temps. Le rythme aussi de la remise à niveau du tronçon Lakhdaria-Bouira ne donne pas satisfaction parce que l’entreprise n’a pas encore mis les moyens nécessaires. Même si la météo est favorable. Dans la majorité des cas de retard, l’administration incombe la responsabilité aux entreprises et bureaux d’études qui ne se concertent pas d’où le recours à la résiliation des contrats avec les deux partenaires au niveau du projet d’aménagement de la forêt récréative d’Erich. Le projet qui traîne dans le temps offre une image hideuse à ce lieu naturel qui reste une destination très prisée par les Bouiris qui s’y rendent pour pratiquer le jogging. L’entreprise et le bureau d’études s’accusent mutuellement, alors qu’une simple rencontre de concertation pouvait pallier aux oppositions. L’administration vient de renvoyer les deux parties en lançant un appel à concurrence pour le reste des travaux. Pour le marché de Aïn Bessem, la responsabilité est celle du ministère qui à ce jour n’a toujours pas affecté les 10 milliards de centimes nécessaires aux aménagements promis par le ministre à l’occasion de sa dernière visite. L’exiguïté des lieux a aussi retardé le lancement. La solution aurait été trouvée en annexant une partie du dépôt régional de Kahrif. L’argent manquera et les partenaires doivent déjà prévoir une source de financement surtout que le ministère aurait déjà réduit l’enveloppe par souci d’économie. Le gros problème qui tracasse à Bouira reste celui du logement social. Depuis plusieurs années, ce segment du logement n’a pas eu place dans les opérations menées si on excepte le programme d’éradication des habitations vétustes. Les opérations d’éradication se sont succédé et ont profité maintes fois à des personnes qui aujourd’hui mettent leurs biens en location. Les plus méritants, eux, continuent à moisir dans des taudis parce que les propriétaires de ces haouchs veulent tirer un maximum de profits.

Pour le ministère de l’Enseignement supérieur, la satisfaction concerne les blocs 4000 places pédagogiques qui seront livrés d’ici la fin du mois de novembre. Les résidences connaissent un léger retard que les entreprises promettent de rattraper. Le wali a aussi saisi la rencontre pour inviter la presse locale à adhérer aux efforts faits pour l’essor de la wilaya qui reste un souci collectif et non celui d’une partie. Concernant l’épineux problème du logement, le responsable a rappelé qu’il restait un souci majeur et que toutes les décisions en mesure d’atténuer la crise sont prises.