Le rassemblement, qui se voulait un rappel des militants avant le lancement officiel de la campagne électorale pour les législatives, a été aussi l’occasion pour clarifier les positions de la formation politique née le 11 février 2012.
S’inscrivant dans le cadre de la célébration du 5ème anniversaire depuis la création du FAN, son président, Djamel Benabdeslem, a effectué hier un déplacement à Bouira pour y animer une rencontre avec ses représentants locaux. «Le choix de Bouira n’est pas fortuit puisqu’elle reste ma wilaya de prédilection, mais aussi le point de départ à mon activité politique. Ce choix est une reconnaissance à la population de ma wilaya», dira le président du FAN aux représentants de la presse.
Le rassemblement, qui se voulait un rappel des militants avant le lancement officiel de la campagne électorale pour les législatives, a été aussi l’occasion pour clarifier les positions de la formation politique née le 11 février 2012. «La participation à cette échéance est née de notre intime conviction que seule la participation demeure le moyen d’un changement. Le boycott a permis l’intrusion des ignares, des opportunistes dans le champ politique. Le changement par la violence a laissé des séquelles lesquelles sont présentes à ce jour», dira entre autres l’hôte de la Maison des jeunes Mhamed-Issiakhem.
Concernant la crédibilité de ces échéances et le spectre de la participation, Djamel Benabdeslem désignera du doigt «le manque de volonté des pouvoirs publics» d’aller vers le respect de la souveraineté populaire.
«Le jour où les décideurs accepteront le verdict populaire, on n’aura besoin ni de surveillants nationaux ou internationaux ni encore moins d’une quelconque commission de surveillance», commentera l’intervenant.
La candidature des actuels ministres reste pour le président du FAN un droit garanti par la Constitution, mais soumis à la condition de ne pas utiliser les moyens publics.
«Un ministre-candidat doit être reçu en sa qualité de candidat et non en sa qualité de ministre de la République.»
Lors de son discours, le président du FAN axera ses propos sur les objectifs de sa formation. «Chaque militant doit se projeter sur l’avenir de l’Algérie et non sur le poste de député.
Nous voulons une Algérie telle que l’avaient pensée nos ancêtres et nos martyrs. Notre formation, qui place le pays au-dessus de toute considération, veut aller vers un pays fort, à l’image de cette nation qui dominait le Bassin méditerranéen, une Algérie préservée des complots qui se trament ça et là contre elle», conclura l’orateur.