Bouira, La circulation en ville est un vrai tracas

Bouira, La circulation en ville est un vrai tracas

Le plan de circulation de la ville de Bouira vient de faire l’objet d’un apport visant à réduire ou au moins atténuer la pression due aux embouteillages qui mènent la vie dure aux usagers automobilistes et piétons: l’installation des feux tricolores aux diverses intersections de la ville, chef-lieu de wilaya. Ces mêmes feux rappelons-le avaient été saccagés lors des événements communément désignés par «les événements des aârouchs».

Depuis, les responsables n’ont pas daigné les remettre en l’état préférant supprimer même les supports. L’augmentation du nombre de voitures, 40.000 selon le DTP, qui entrent et sortent, devant l’exiguïté de la majorité des artères de la ville, la circulation est vite devenue un réel parcours du combattant. Comme si cela ne suffisait pas, l’incivisme de certains est venu ajouter de l’huile sur le feu. Plusieurs commerçants et malgré l’interdiction formelle, continuent à installer les produits en vente sur les trottoirs. La pose des plaques interdisant le stationnement est considérée par bon nombre d’automobilistes comme une campagne anarchique.

«Il y a abus puisqu’il est pratiquement impossible de trouver un espace pour garer», commente un chauffeur. L’APC a installé des plaques annonçant des parkings surveillés et payants. Ces derniers temps, ces espaces sont désertés et les personnels affectés à ces lieux préfèrent «travailler» dans des lieux mieux prisés, comme les abords des bazars où ils gagnent plus.

L’autre remarque relative à ces plaques reste la non-détermination du prix à débourser. Cette lacune est saisie par des jeunes qui exigent 50 DA au lieu des 20 DA annoncés au début de l’opération destinée aux jeunes inscrits sur les listes des demandeurs d’emploi. En attendant la mise en service des feux tricolores, les automobilistes comme les piétons, amélioreront leur technique du slalom.

LG Algérie