par Farid Haddouche

Comme R.B. était d’une constitution physique assez fragile contrairement à son frère S.B. qui était d’une robustesse avérée, il se voyait contraint de se servir d’un marteau qu’il avait à portée de main. Il frappa la tête de son frère qui perdit connaissance et tomba à terre pour ne plus se relever. La défense de l’accusé a plaidé les circonstances atténuantes en récusant cependant le délit de la préméditation et en expliquant qu’il n’y avait aucun mobile convaincant qui aurait incité l’accusé à tuer son frère avec lequel il avait des rapports somme toute des plus ordinaires. Les sœurs de l’accusé et de la victime ont toutes témoigné des rapports normaux dépourvus de haine qui subsistaient entre leurs deux frères.