Une foule nombreuse avait accompagné Ali Ziri à sa dernière demeure samedi en fin de journée. Il a été inhumé à Ouled Rached (35 km au sud-est de la ville de Bouira), son village natal. Une veillée funèbre a été organisée à son domicile à laquelle avaient assisté les membres de sa famille et tous les habitants du village qui demandent que justice soit fête et expriment leur indignation face à la barbarie des policiers à l’origine de sa mort. Le rapatriement du corps a été effectué après trois mois de sa mort (11 juin) à Argenteuil lors d’une interpellation musclée par la police. Une bataille sur les circonstances de la mort de se retraité de 69 ans ayant passé
50 ans en France s’en est suivie. La police nie toute implication dans sa mort et serait liée au taux d’alcool consommé. Mais la contre-expertise du 17 juillet a révélé l’existence d’hématomes (27 au total) sur son corps dont certains ont atteint entre 12 et 17 centimètres de profondeur. Le collectif vérité et justice prévoit un rassemblement le 11 septembre à Argenteuil.